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Mille, une adolescente à la beauté lunaire venue passer l'été à Mailund pour s'occuper des deux filles de la famille Brodal, sort un soir par le portail du jardin pour ne plus jamais revenir. Deux ans plus tard, trois garçons partis en forêt pour une chasse au trésor tombent sur les ossements de la disparue. Un jeune homme du coin est arrêté pour les faits, mais est-il le seul responsable ? Une famille en proie à la culpabilité est confrontée à ses propres démons...
Siri, Jon et leurs deux filles passent l'été dans le village où la mère de Siri vit. Siri gère deux restaurants et Jon est écrivain. Comme ils sont très occupés, ils recrutent, pour leurs filles Alma et Liv, Mille, une baby-sitter qui est une jolie adolescente. Un soir, alors que tous sont à une fête anniversaire, Mille disparaît...
Au tout début de ce roman, on se dit tiens de la littérature noire, mais au fur et à mesure de la lecture, cette sensation s'envole.
Tout au long de ce roman, il sera question tour à tour de culpabilité, de non dits, de mensonges, de rapport de domination, de perversité, ou de rapport fille/mère.
Si certains aspects du livre m'ont parlé notamment en termes de relations humaines, l'intrigue s'enlise si bien qu'on ne sait pas trop où l'on va. Le rythme manque aussi de nervosité, ce qui fait que je suis restée sur ma faim et ai été contente d'en sortir.
Mailund, petite ville de villégiature en Norvège. Une adolescente de 19 ans est retrouvée, enterrée dans la proche forêt. Elle est découverte par trois jeunes à la recherche de leur trésor enfoui près d’un arbre.
Mille, une beauté lunaire – j’ignore, à mon grand regret, ce qu’est ce type de beauté - a été violée, tuée. Elle était chargée de garder les enfants de Siri Brodal, restauratrice, pendant l’absence de celle-ci. Alors que Jon, son mari, se réfugie tous les jours à l’étage afin d’écrire le troisième volet de sa trilogie. Sa disparition intervient lors d’une fête organisée à l’occasion des soixante-quinze ans de la mère de Siri, Jenny.
Un thriller norvégien, de Linn Ullmann, ou l’action cède la place à l’introspection de chacun, face à ses doutes et ses angoisses.
Où la grande question : « Qu’ai-je fait de ma vie, au juste ? » triture les méninges de tous les intervenants de ce livre.
Où les secrets de famille et les non-dits, présents à chaque instant, nous laissent subir une grande pesanteur et une indicible détresse…
Une impression ressentie, lors d’un film d’Igmar Bergman: « Sonate d’automne »…L’importance des regards, le silence des paroles nous invitent à la réflexion sur notre propre existence.
Certes, « Et maintenant il ne faut plus pleurer », ravira plus les adeptes du thriller psychologique que ceux du polar.
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