Si la nature est immuable, le paysage, lui, reflète l'activité humaine. Espace urbain ou rural, il est occupé, façonné et protégé par les hommes conscients de sa valeur patrimoniale.
Malgré les atteintes qu'ils peuvent lui porter, les hommes aiment la nature. Depuis la fin du XVIIIe siècle, les oeuvres artistiques et littéraires témoignent de cet engouement dans la culture occidentale.
À Arles, le Museon Arlaten, musée d'ethnographie provençale, recueille et diffuse quelques-uns des regards que photographes, peintres, graveurs, écrivains ont porté sur la Provence. Ils ont construit une image renommée.
Au-delà des belles images qu'on en donne, la nature connaît aussi ses excès (crues, ravinements, inondations, etc.), auxquels l'homme tente d'apporter des solutions (barrages, reboisement, endiguement...).
Mais celui-ci n'est pas tout-puissant, il craint ces débordements. Cette peur se lit dans les légendes provençales où des êtres surnaturels incarnent les forces de la nature.
Cet ouvrage est signé par quatre auteurs, Sylvie Lantelme, Joanne Millet et Laurent Ponson, médiateurs à l'Action culturelle et éducative du Museon Arlaten, et Estelle Rouquette, responsable de ce service. Abondamment illustré, Et l'homme créa le paysage enrichit une collection destinée aux lecteurs adolescents.
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