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Essai sur le deuil et la narration à partir du malade en phase terminale : repères anthropologiques et philosophiques pour l'accompagnement des personnes en fin de vie et en deuil

Couverture du livre « Essai sur le deuil et la narration à partir du malade en phase terminale : repères anthropologiques et philosophiques pour l'accompagnement des personnes en fin de vie et en deuil » de Augustin Bado aux éditions Complicites
Résumé:

L'objectif est l'analyse des processus du deuil et de la fin de vie tout en considérant des moyens thérapeutiques d'accompagnement des personnes se trouvant dans ces situations. Le deuil se considère comme un moment, un processus ou une expérience face à une perte significative - qui peut être... Voir plus

L'objectif est l'analyse des processus du deuil et de la fin de vie tout en considérant des moyens thérapeutiques d'accompagnement des personnes se trouvant dans ces situations. Le deuil se considère comme un moment, un processus ou une expérience face à une perte significative - qui peut être la mort d'un être cher ou une séparation difficile ; il se vit aussi durant le processus de la mort et jusqu'à la mort de l'être cher. C'est pourquoi nous associons deuil et fin de vie, qui sont tous deux des phénomènes connexes, pour signifier la souffrance et la douleur des personnes qui se trouvent dans lesdites situations - ceux qui restent et ceux qui s'en vont... D'où la question, que faut-il faire quand il n'y a plus rien à faire ?
Selon un certain nombre de penseurs - Heidegger, Jankélévitch, Levinas, Ricoeur - la mort apparaît sans détour comme la fin de la vie, la fin de l'existence humaine. Le mort n'étant plus capable d'histoire, il appartiendrait désormais aux vivants, ou mieux, aux survivants, de « faire » son histoire, de la relater...
La compassion, la solidarité, la générosité, l'amour, en un mot, l'humanisme ou l'humanité constituent des ressources thérapeutiques pour l'accompagnement. Cet humanisme, qui peut apparaître comme une certaine « religion », n'a pas, cependant, de credo particulier, ni de dogme, si ce n'est la fraternité et la recherche du bien d'autrui.
Mais, la seule bonne volonté ne suffit pas pour faire bien le bien. Sans préparation adéquate, notre intention de bien faire peut dégénérer en mal, et empirer la situation de celui que nous désirions aider, d'où la nécessité de se former au bon usage de la parole pour qu'elle soit effectivement thérapeutique, sans forcément être psychothérapeute ou psychanalyste.
On peut, dans ce sens, faire usage des moyens narratifs, parmi lesquels les récits supportés par l'écriture, l'image fixe ou mobile, la photographie, l'oralité, c'est-à-dire la parole racontée à vive voix, etc. Toutes ces ressources constituent, somme toute, des possibilités thérapeutiques pour quiconque en situation de fin de vie et/ou de deuil, et pourraient servir de moyens pour se réorganiser, s'autoanalyser, se comprendre ou se faire aider par d'autres personnes plus compétentes en cas de nécessité.

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