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Quoique le fondateur du positivisme ne donne qu´à partir de 1852 le nom de « morale » à une science particulière, la « préoccupation morale » est, sans aucun doute, « au moins aussi constamment présente chez Comte que le souci politique ». C´est au reste bien d´une « préoccupation » que, du début à la fin d´une longue carrière, il s´agit. « M. Comte », dit justement Stuart Mill, « est un homme enivré de morale ». Ni la fondation de la sociologie, en vérité, ni l´élaboration de la philosophie positive, ni l´interprétation de la « physiologie phrénologique » donnée dans le Cours et dans le Système, ni la gnoséologie de notre auteur, ni sa classification des sciences, ni la théorie positive du langage, ni, bien entendu, l´instauration finale d´une religion de l´Humanité ne peuvent s´expliquer, nous allons essayer de le prouver, si on ne les rapporte à l´ambition comtienne de mettre fin à une « grande crise », c´est-à-dire de rétablir un ordre moral dans la société. Un « Essai sur la morale d´Auguste Comte » ne peut donc être, dans le fait, qu´un essai sur « l´ensemble du positivisme ».
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