80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'année 1492 marque le début de la colonisation du Nouveau Monde par les Espagnols.
La main-d'oeuvre blanche ne suffisant pas, les populations indiennes décimées, s'instaure dès le début du XVIe siècle la traite négrière qui approvisionne en esclaves africains les plantations du continent américain. Mais les autres puissances réclament leur part. Au XVIIe siècle, la France édifie à son tour ce qui sera son premier empire colonial. Saint-Domingue, la Martinique et la Guadeloupe constituent les possessions antillaises, le Canada, la grande Louisiane et la Guyane celles du continent américain et, dans les Mascareignes, la France s'installe à Bourbon puis à l'Ile de France.
L'esclavage est codifié par le Code noir (1685). Le XVIIIe siècle est l'âge d'or de la traite et de l'enrichissement européen. Mais des voix s'élèvent contre ce trafic humain. Révolution française de 1789, révolte des esclaves de Saint-Domingue qui a pour conséquence la première abolition de 1794, rétablissement par Bonaparte, vigoureux engagement de Sch?lcher, autant de dates et d'événements qui aboutissent à l'abolition de 1848.
Organisé pour la commémoration du cent cinquantième anniversaire de l'abolition de l'esclavage en 1848, le colloque de l'Université Paul Valéry de Montpellier a rassemblé des spécialistes de deux champs où la mémoire de l'esclavage existe et se remodèle constamment : l'historiographie et la littérature. Pour établir un état des lieux de cette mémoire, confronter les différentes aires culturelles, enfin contribuer à lever les silences.
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