Des idées de lecture pour ce début d'année !
Durant presque tout le dix-neuvième siècle et la première moitié du vingtième, la géométrie descriptive fait partie de tous les concours aux grandes écoles. Cette technique mathématique, dont Gaspard Monge fut le théoricien, alliait les connaissances de la géométrie à la maîtrise du dessin. Son apparition dans les épreuves d'admission à l'École normale supérieure date de 1858. Elle fut supprimée du concours, suite à une profonde réforme de l'enseignement des mathématiques en général et de la géométrie en particulier, en 1960.
Alors que la solution d'un problème de mathématique est finalisée par un texte et des symboles, permettant de juger de l'exactitude du raisonnement, le sujet de « Géométrie descriptive » conduit à un dessin et à une notice explicative.
Le présent recueil résulte du désir d'exhumer les sujets et leur interprétation, uniquement pour le plaisir des yeux. C'est aussi un témoignage sur un enseignement qui fit partie de la culture de l'ingénieur pendant plus d'un siècle. Toujours originales, souvent élégantes, les Épures de l'École normale supérieure méritaient cette compilation, dédiée à la beauté de ces mathématiques disparues.
Ce livre s'adresse à ceux qui ont connu la géométrie descriptive, mais aussi à tous ceux qui aiment voir les coniques sans points d'inflexion et ceux d'une cubique effectivement alignés.
Ancien élève du lycée Condorcet, Boris Asancheyev n'a pas su oublier le plaisir que lui procurait le tracé de ces courbes, lors des années préparatoires aux grandes écoles. Il a toutefois remplacé tire-ligne, té, compas et équerre par l'ordinateur et son imprimante.
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Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."