Pavé d'espoir et de désespoir amoureux, le discours exprime ici le paroxysme de l'attachement d'un homme à une femme. Il prévaut une ambivalence de sentiments, entre contemplation platonique et attraction physique. La propension charnelle est rendue inopérante par l'idéalisation de l'objet de la sentimentalité. La réciprocité des sentiments est confirmée par la confession d'Épiphanie. Elle tient à son homme. Cela exacerbe la passion de l'homme, prêt à suivre sa partenaire jusque dans l'au-delà. Mais quel crédit faut-il accorder à la parole d'une femme ?
Si Épiphanie craint la mort, son amant y aspire, espérant ainsi soustraire l'objet de son affect aux sollicitations de ses rivaux. Épiphanie et son amant vivent dans une atmosphère paradisiaque où le mâle idéalise sa partenaire, à la grande satisfaction de la Divinité du jardin d'Eden !
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