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« Hier, quand j'ai poussé la porte du chalet, j'ai eu immédiatement l'impression d'être arrivée dans un lieu qui m'attendait. Un lieu possible en tout cas. Un lieu vivable. La pièce unique tapissée de bois, le colossal poêle central, les fenêtres ouvertes sur le velours des prairies, tout m'a plu. » Morez, dans le Haut Jura. C'est là que Vera a décidé de s'exiler quelque temps. Le corps et l'esprit encore endoloris après l'accident de voiture dont elle est responsable et qui a coûté la vie à sa mère, elle investit ce chalet pour se sevrer des médicaments, recouvrer la mémoire et fuir la surveillance de son envahissante soeur.La montagne apparaît en effet comme le lieu idéal pour se reconstruire.
Mais Vera n'est pas la seule à y être venue enterrer son passé et, toute à sa renaissance, elle ignore les menaces qui planent.
Des habitants hostiles. Un voisin aussi séduisant que mystérieux. Et la neige qui risque à tout moment de bloquer la vallée...
Véra se remet difficilement de l'accident de voiture qui l'a plongée dans le coma et dans lequel sa mère est décédée. Elle était au volant, sa sœur aînée Mathilde, indemne, se trouvait à l'arrière. C'est particulièrement difficile pour elle de faire face à la culpabilité qui la ronge et d'affronter quotidiennement ses proches, son père surtout, vis à vis de qui elle se sent très mal, et de supporter l'ingérence d'une grande sœur un peu trop directive à son goût.
Elle décide de s'isoler quelques temps dans le jura, squattant le chalet d'un ami qui vit au Canada et que sa famille ne connaît pas, ne risquant pas ainsi d'être débusquée. Elle pense mettre à profit cet intermède pour se ressourcer physiquement et psychologiquement, et surtout arrêter la prise de médicaments qu'elle pense à l'origine d'une partie de ses troubles, dont sa narcolepsie.
Elle réapprend doucement à vivre dans cette nature sauvage, sans toutefois prendre suffisamment de précautions, son plus proche voisin, un Suisse louant le chalet à proximité, lui venant en aide par deux fois.
Mais ce pourrait être pire. Elle pourrait se sentir attirée par le bel Helvète. Elle pourrait commencer à retrouver la mémoire sur les circonstances de son accident. Une femme pourrait être retrouvée morte dans la montagne. Et surtout...il pourrait neiger.
J'ai trouvé ce roman d'atmosphère plutôt sympathique, l'écriture de l'auteure est agréable, et le récit, un temps figé par la neige qui a bien fini par tomber – désolé pour le spoil -, décolle sensiblement pour proposer un suspense qui, sans atteindre des sommets, reste intéressant.
Alors qu'elle se remet difficilement de l'accident de voiture qui a coûté la vie à sa mère, Véra se bat avec la culpabilité qu'elle éprouve et l'absence de souvenirs. le coma de 6 jours qui a suivi la catastrophe a effacé toute trace de l'accident dans la mémoire de Véra. Elle décide alors de partir seule, sans prévenir sa famille, et de passer quelques jours dans un chalet isolé du Haut Jura. Elle veut arrêter tous les médicaments qui lui embrument le cerveau et faire face à ce deuil impossible. Elle va y rencontrer Andréas, un médecin légiste qui lui aussi semble fuir des fantômes...
Christine Desrousseaux signe ici un roman prenant et hypnotisant.
Alors qu'on croit suivre Véra sur le chemin de la guérison, des doutes et de l'acceptation de sa culpabilité, on plonge finalement dans un huis clos étouffant et fascinant.
Alors que ses souvenirs reviennent, Véra va découvrir ce qu'elle n'imaginait pas : la vérité sur la mort de sa mère.
Mais elle est aussi confronter à des phénomènes étranges dans le chalet, comme si sa présence dans ce lieu isolé n'était pas du goût de tout le monde !
Andréas, quant à lui, est un être mystérieux, qui navigue entre gentillesse, sollicitude et froideur. Que cache-t-il, quel est son secret ?
On suit donc ces deux personnages blessés à travers des paysages de neige et de montagnes, entourés par la chaleur des bûches qui raniment des souvenirs enfouis. Une lecture plaisante, rythmée et dont la fin nous surprant autant que Véra elle-même !!
Un grand merci à NetGalley et aux Editions Calmann Lévy pour leur confiance...
Chronique Nathalie Bullat
Elle ne tardera pas à tomber cette neige, hostile ,emprisonnant hommes et bêtes. Elle a du talent cette auteure, elle vous fera frissonner dans un désert blanc. Vous serez vite arrachée à la sérénité apparente de ces collines neigeuses en découvrant deux intrigues différentes qui s'entrecroisent de façon tout à fait convaincante .
il semblerait que les frimas de janvier teintent cette rentrée littéraire ! encore une histoire de neige et d'amnésie ! Mais c'est bien plus que cela .
Si les premières pages annoncent la violence d'un accident de voiture, les suivantes nous transportent dans une ambiance feutrée où la nature semble endormie, où le silence est pesant. Tous les ingrédients d'un roman intimiste s'y trouvent,, puisque l'héroïne Véra part occuper le chalet d'un ami, elle cherche à se reconstruire après le deuil de sa mère dont elle se sent responsable. Sa mémoire lui joue des tours et elle aimerait remettre de l'ordre dans ce désordre de souvenirs. Elle veut aussi échapper à une soeur dominatrice.
Mais dans ce froid mordant un autre drame se joue. Véra rencontre Andreas, dans la maison de l'ornithologue , séduisant nimbé de mystère il semble chercher quelqu'un ou quelque chose . Elle découvre qu'il emploie les services d'un détective privé .Elle rencontre aussi au café du village, Géronimo, chaleureux et réconfortant, bien plus que tous ces villageois taciturnes qui ne semblent pas apprécier sa venue.
Ce paradis blanc va-t-il se transformer en enfer ? Andréa et Véra, pour des raisons différentes, cherchent-ils à obtenir un pardon ? Mais le sentiment de faute est tellement puissant ...
Un roman angoissant, au suspense maîtrisé qui m’a bien scotchée.
Le récit emmène le lecteur sur les traces d’une jeune femme fraichement rescapée d’un accident de la route qui part s’isoler dans un chalet perdu du Jura. Elle veut se sevrer des médicaments qui l’assomment depuis l’accident, fuir ses proches notamment sa sœur très oppressante.
Elle veut surtout faire le point avec elle-même car elle conduisait le jour de ce dramatique accident et sa mère y a perdu la vie, elle est envahie par la culpabilité.
Le plus proche voisin est un homme réservé, énigmatique voire inquiétant qui cherche sa sœur disparue.
Et puis la neige qui menace de tomber, de la bloquer dans ce chalet au confort spartiate loin du village.
Ajoutez un cadavre, des habitants hostiles, des faits étranges dans le chalet et vous plongez en plein cauchemar.
Rythmé, très bien écrit, l’auteure connait manifestement la montagne, un récit qui peut se lire d’une traite en raison de la tension distillée.
J’ai ressenti juste un petit passage à vide au milieu du roman, vite oublié car l’histoire repart de plus belle pour une fin très surprenante.
Lu grâce à #netgalleyfrance# et aux #éditionscalmannlevy#
Entre histoire de famille et frissons bien glacés
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J'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ce suspense psychologique bien enterré sous des monceaux de neige épaisse. D'après le résumé, il est question de jeune femme s'isolant dans le Jura pour faire le deuil de sa mère.
Au début de ma lecture, cela s'annonce comme une quête de résilience, entre acceptation de la culpabilité et combat contre les démons intérieurs.
Vera, cette femme fragile psychologiquement va devoir utiliser toutes ses ressources pour cheminer vers le présent.
Mais pas que.
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Une retraite perdue dans le Jura isolé de tout, une neige qui n'en finit pas de tomber et cristallisant les êtres.
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Où il est question d'indiens, de médecin légiste bougon et sombre, d'une soeur machiavélique, de chasseurs antipathiques, de découvertes macabres, de médicaments non pris et de villageois détestables.
Voilà pour l'intrigue bien ficelée, au rythme d'une météo capricieuse. Un suspense qui monte crescendo jusqu'à un dénouement peu cavalier ma foi !
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Vraiment, je ne m'attendais pas du tout à cette atmosphère si sourde et angoissante. Je pensais plutôt à une introspection de la narratrice, un cocon de douceur dans un chalet bien cosy. C'est une belle surprise finalement que cette façon d'aborder la rééducation psychologique.
J'ai frissonné de froid mais aussi de terreur en m'imaginant dans la peau de Vera. C'est bien la preuve d'une psychologie de personnages bien construite.
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Dans un silence ouaté, laissez-vous bercer par cette histoire douce-amère....en attendant la neige.
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Merci à Netgalley et Calmann-Levy
Le livre s’ouvre sur un accident de voiture où la mère de Vera perd la vie. Vera est elle, dans le coma et, au réveil, a perdu la mémoire. Sa sœur lui apprend ce qui s’est passé. C’est elle qui conduisait la voiture et, la culpabilité, le poids de la mort de sa mère la suivent partout.
Lasse de la sollicitude étouffante de sa sœur, elle décide de partir se réfugier dans le Haut- Jura, dans le chalet d’un ami et décide de supprimer tout médicamentation.
« Quand j’ai poussé la porte du chalet, j’ai eu immédiatement l’impression d’être arrivée dans un lieu qui m’attendait ». Elle n’arrive pas en ce lieu à une bonne période, l’hiver est là, la neige menace et, avec sa démarche claudicante, le poêle à alimenter… cela risque de n’être pas une partie de plaisir. Elle est heureuse, malgré son handicap de se ressourcer, de se sevrer des médicaments prescrits.
Le chalet voisin est habité par un homme taciturne et énigmatique. La première rencontre est plus que froide, l’homme ne semble pas chercher à lier connaissance. Les relations vont se réchauffer et il la secoure alors qu’elle est tombée suite à une crise de catalepsie. Elle le soutient dans ses recherches sur la disparition de sa jeune sœur.
Et toujours, chez Véra, ce passé qui s’enfuit, avec des flashes qui lui reviennent.
De leurs côtés, sa sœur et son « fiancé » se manifestent sur le portable de Vera. Elle ne cède pas bien qu’elle ne sente pas bienvenue dans ce chalet, plusieurs manifestations telle une tête de gibier déposée sur sa table, des intimidations en attestent.
Au village, ce n’est pas mieux. Les gens sont très refermés. Seule personne plus ouverte, le tenancier du cyber café où elle va lire ses courriers électroniques… Le chalet est en zone grise et le portable ne capte rien, cela arrange beaucoup Vera.
Un corps de jeune femme est retrouvé dans un ravin. La gendarmerie enquête, pose des questions aux habitants, tout comme à Vera et l’homme mystérieux. On pourrait penser qu’il s’agit du cadavre de la jeune sœur de l’homme mystérieux.
Un roman d’ambiance où la neige joue son rôle. Les descriptions des paysages de la mentalité des habitants du village me rappellent certaines vacances.
L’intrigue monte petit-à-petit en puissance. L’écriture, plus qu’agréable fait passer le thème quelque peu passe-partout. Les personnages sont très bien décrits Bien enfoncé dans mes oreillers, j’ai passé un moment de lecture très agréable, la neige ne m’a pas refroidie et la fin abrupte laisse des espérances, la fin d’une époque, une renaissance.
Un livre lu d’une traite avec grand plaisir, grâce à Wilfrid de la librairie le Cyprès dans le cadre du cercle de lecteurs..
Après un accident de voiture, Véra se retrouve au coma. Quand elle se réveille, elle n’a aucune mémoire de ce qui s’est passé. Elle décide de quitter l’hôpital pour passer quelques jours retirée dans un chalet d’un ami au Jura. L’hiver approche déjà et elle sait que soudain la neige va tomber et elle devra quitter son refuge. Quand elle s’effondre dans la forêt, elle fait la connaissance d’un voisin mystérieux : Andreas Ballmer. Il est venu au Jura pour chercher Laura et lui aussi a l’impression que les habitants du village voisin sont plutôt hostiles. Vient la neige, viennent aussi les secrets bien cachés. C’est non seulement la mémoire de Véra qui en a caché quelques-uns, mais aussi Andreas et d’autres du village. Et ils sont prêts à faire tout pour les laisser cachés.
« En attendant la neige » commence plutôt tranquillement, d’abord, j’avais l’impression qu’il s’agisse d’un roman psychologique dans lequel une femme se met à penser sur la vie et de prendre des décisions en ce qui concerne son avenir. Mais, c’est vite que de petits trucs se passent qui sont un peu étranges et qu’on ne peut pas situer facilement : la jeune femme, a-t-elle subi de plus graves blessures crâniales qu’on ne supposait au début ? A un certain point, le roman devient un policier et le suspense s’installe et on veut bien savoir ce qui s’est passé pendant l’accident de Véra, mais aussi qui est cette fameuse Laura et quelle est sa relation avec Andreas.
J’ai bien aimé le style de Christine Desrousseaux, quoique ce soir un policier, le ton est plutôt doux et mélancolique. Les deux personnages principaux sont intéressants et ils ont une histoire qu’ils révèlent peu à peu et qui les fait apparaître humain et authentique. La fin ouverte était un peu surprenante, mais je la trouvais appropriée néanmoins.
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