Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Les grandes capitales égyptiennes, Thèbes, Memphis, Perramsès (le Pi-Ramsès de la Bible) ont marqué les descriptions des géographes grecs, qui en ont assuré la pérennité dans la mémoire culturelle occidentale. Mais la littérature égyptienne ancienne avait déjà pris la cité pour objet, au point de produire un genre littéraire propre au Nouvel Empire, l'Eloge de la ville. Ces poèmes adressés à Dieu ou à Pharaon louent une ville que l'on regrette de quitter ou que l'on s'émerveille de découvrir. Oeuvres de piété personnelle, eulogies royales ou amusements de lettrés, ces textes révèlent un lien particulier de l'Egyptien à sa "ville" et nous offrent un pan entier de la culture égyptienne. Nous donnons l'intégralité de ces textes dans une édition philologique et une traduction littéraire. Le commentaire analyse la structure interne du genre et ses qualités stylistiques. L'étude des représentations contextualise ces oeuvres dans une perspective idéologique et historique. Le tableau de la ville égyptienne en ressort comme la réalisation royale du plan divin, tout autant que comme le reflet du cosmos ou une métaphore de l'organisation sociale. Sur le plan de l'urbanisme, certaines métropoles s'affirment dans une association historique entre la ville-temple et la capitale administrative.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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