"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Merci Magali pour votre commentaire. A votre façon de parler de ce roman , il semble magnifique et il me tente beaucoup. Belle lecture
Magnifique et bouleversant
De temps en temps un roman vous attire, à l'instinct ; quelques mots lus au détour d'une chronique, une très brève quatrième de couverture qui dit juste ce qu'il faut ...
Vous entamez la lecture le cœur battant, vous auriez aussi pu vous tromper. Et dès le début, vous savez que vous êtes en train de lire un texte magnifique.
C'est une histoire d'amour hors normes entre un homme et une femme. Entre un père et sa fille. Entre une mère et sa fille.
Lui c'est Max, un homme pétri de silences et de doutes, parce que son enfance l'a cabossé et lui a laissé "cette chienne de peine comme une puce sur le dos d'un clébard."
Elle, solaire et plus douée pour le bonheur, c'est Halley. Elle illumine la vie de Max qui va tenter d'être à la hauteur de son amour.
"J'étais un orphelin des sentiments, un méfiant de l'attachement, un vagabond des liens humains."
L'arrivée d'une petite fille, Rosie, va voir Max submergé par un amour immense pour cette enfant et la peur panique de ne pas être un bon père. Il va néanmoins nouer une relation très forte avec cette petite fille.
Rattrapé par ses démons, par amour, Max va faire un pas de côté et se mettre en marge de leur vie. Sans que jamais le contact ne soit rompu. Sans que Halley ne remette en cause son amour pour lui.
"On ne balise pas de barbelés le chemin de quelqu'un que l'on aime."
Sans que Rosie ne perde sa confiance en lui grâce aux paroles de sa mère : " Il est différent parce qu'il t'aime plus fort que tous les autres papas du monde entier réunis et cette force, ce grand cœur, prennent trop de place pour rester dans une vie comme la vie de tous les autres."
Ce court roman est un condensé d'émotions d'une justesse et d'une délicatesse infinie. D'une écriture poétique, l'auteur parvient à mettre en mots l'ombre et la lumière, les failles et les forces de ses personnages, nous permettant de tutoyer leur âme. C'est d'une humanité folle, une leçon d'amour infini et de tolérance.
C'est beau, déchirant et lumineux à la fois.
C'est une pépite, un immense coup de cœur ❤
« J’étais un orphelin des sentiments, un méfiant de l’attachement, un vagabond des liens humains. Elle seule m’avait attrapé au lasso de son sourire ».
Peu m’importe l’histoire que l’on me raconte, si on me la raconte avec sensibilité et délicatesse.
Peu m’importe l’histoire que l’on me raconte si elle s’écrit sous une plume élégante qui la sublime.
Et si en plus, cette histoire m’emporte et me touche alors me voici conquise.
Elles m’attendaient… de Tom Noti, c’est tout cela réuni.
Je referme ce livre avec le sentiment d’avoir traversé une délicate et gracieuse zone de turbulence par cet entremêlement subtil de sentiments, gracieux et pudique tout autant qu’intense, pour une magnifique déclaration d’amour à cet amour qu’il n’est pas toujours facile de porter et plus encore, d’exprimer.
Cette histoire est tout simplement belle.
Alors plutôt que de vous la raconter au risque de la dénaturer, je préfère vous inviter à la découvrir et à vous laissez emporter à votre tour par ce moment de grâce.
Tom Noti comment avez-vous pu deviner que ce roman réunissait tout ce que j’aimais ? Merci pour cette belle découverte et ce moment de lecture de toute beauté.
Deux personnes s'aiment et leurs solitudes s'aimantent. Cela ressemble à une histoire d'amour simple et lumineuse, mais c'est sans compter sur les ombres que Max cache derrière ses silences...
Elles m'attendaient... aurait pu être une simple histoire d'amour, si tant est que les histoires d'amour soient simples, mais c'est bien plus que cela. Elles m'attendaient... c'est une jolie histoire qui commence à une terrasse de café. Une histoire de larme qui effleure de longs cils et qui va accrocher le cœur d'une comète, Halley. Elles m'attendaient... est aussi une histoire de symphonie avec des violons, et tous les instruments les plus délicats de la Terre. Une histoire de parents et d'une petite Rosie. Elles m'attendaient... c'est surtout une histoire de silences et de sentiments délicatement pesés. Des silences qui vont devenir si assourdissants qu'ils vont le faire chuter. De la chaleur de son foyer à celle de l'alcool il n'y avait qu'un saut que Max a franchi. Rattrapé par son passé, qui l'a étreint, pris à la gorge, aux tripes et au cœur Max n'a pas eu la force de retenir ce bonheur qu'il devinait éphémère... Ses démons l'ont amené à fuir son cocon familial pour échouer sur la ouate d'un sac de couchage au bout de la rue. Halley et Rosie ont un mari et un papa à part. Un mari et un papa pas comme les autres...
Bien que Elles m'attendaient... soit un court roman de 142 pages, sa densité en émotions est telle qu'il est de ceux qui reste à jamais gravé dans nos cœurs. Chaque mot est délicatement choisi, chaque page harmonieusement noircie, chaque scène magistralement dépeinte et chaque épreuve doucereusement douloureuse comme pour mieux résonner au plus profond de nous. Tom Noti se plaît à explorer l'âme humaine. Il nous emmène sur le bord, sur la marge pour mieux voir, pour élargir notre horizon, sortir des clichés. Il est de ces auteurs qui nous livre une littérature à la fois puissante, touchante, percutante, profondément humaine tout en étant empreinte d'une rare poésie. Aucun doute, Tom Noti a eu raison de s'accorder le droit d'écrire, parce qu'il le fait magnifiquement. Et même si son Max en visant le cœur d'une comète a atterri dans le caniveau, c'est les yeux remplis d'étoiles que j'ai découvert Elles m'attendaient...
https://the-fab-blog.blogspot.com/2020/10/mon-avis-sur-elles-mattendaient-de-tom.html
Quand Max rencontre Halley, c'est l'amour fou, immédiat, salvateur. La vie, malgré les blessures inavouées de l'enfance, prend le dessus.
Elle est solaire sa comète, et la vie avec elle brille comme les étoiles dans un ciel d'été.
Le jour où bébé s'annonce, malgré ses craintes, Max se donne à fond pour l'accueillir au mieux, heures supp, décoration de l'appartement, rien n'est trop beau pour la petite merveille.
Elle arrive sa petite Rosie, et il l'aime d'amour, un amour fou, exclusif, dévastateur qu'il laisse prendre toute la place.
Jusqu'au jour où survient un accident... Et la vie de Max change. Les heures sombres de l'enfance reprennent le dessus, rien, ni son étoile ni sa comète ne pourront aider Max à vivre...
L'auteur nous entraîne dans cette famille où l'amour est si fort, si exclusif et où pourtant le bonheur semble si compliqué à accepter. Les démons de l'enfance, les souffrances, ne seront jamais éclipsés par le bonheur du présent...
L'écriture est belle, douce, poétique et lumineuse. Les personnages tellement attachants, humains, entiers. Les année passent, et les personnages évoluent dans cet amour qui se refuse mais qui sait prendre toute sa place. Une belle lecture.
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/10/18/elles-mattendaient-tom-noti/
Premier bon point pour ce livre, son titre inclut des points de suspension… Oh comme j’aime les points de suspension… Erik Orsenna écrivait : « il suffit à un point d’en rajouter deux pour que le final devienne suspensif. Et que l’espoir renaisse ». Et il est question d’espoir dans ce magnifique roman de Tom Noti, d’espoir et de force, d’amour aussi, bien évidemment, pour combattre les ombres, pour faire vivre la douceur et apaiser les angoisses. Parfois l’amour est immense mais il ne suffit pas nécessairement à tenir à distance les sources de sa destruction possible. Et peut-être pour qu’il perdure, partir est la meilleure solution… Quelle jolie plume, quel bel univers, quelle émotion dans ce livre que j’ai terminé les yeux pleins de larmes, vous savez, celles que peut engendrer la magie d’un écrivain, qui par ses mots vous emmène bien loin de vos murs, de vos convictions, de vos croyances, bonnes ou mauvaises. Alors oui, pour moi ce livre est un véritable coup de cœur en cet automne et je rajoute ce titre à mes plus belles lectures de l’année. Merci Tom Noti pour votre lumière.
Essentiel, sensible, « Elles m’attendaient » est une rencontre génératrice avec une famille. Pas n’importe laquelle. Avant de franchir le seuil subrepticement, être en écoute vibrante d’humanité. Retenir l’ampleur à venir à pleines brassées. Corbeille d’une trame qui se laisse aller et délivre une fresque belle à couper le souffle. Max est un homme fragile, au passé alourdi qui encheville ses élans. Une enfance compliquée, chaotique. Les coups étaient le fleuve du quotidien. La tendresse, la sécurité avérée d’une stabilité, anéanties par la multitude des familles d’accueil. Séparé de son frère, fuyant ce dernier, son double de souffrances. Reflet d’un miroir, nuit noire. Comment construire une vie dans cette orée triste et démunie d’amour ? Max va rencontre Halley, intègre et volontaire. Aimer cet homme, ses fragilités et son regard bleu translucide. Maçon côté ville, ivre de travail. Combler le manque pécunier par des heures lourdes et opératives. S’acharner à cacher les fissures par un trop plein de labeur. Attentionné à Halley, le relationnel semble le calme olympien. Cette dernière est le socle, le pilier. Rien ne vacille par sa force altière et incommensurable. Rosie, leur enfant à l’aube née est l’espérance et lumière pour lui. Pour Halley, cette petite fille est plus que ce lien entre eux. Elle est le passage du raisonnable et le levier pour attendre la rive de la normalité. Cette famille en dérive sur les flots des questionnements existentialistes va se heurter aux rochers du conventionnel. Max est le péril de ses propres doutes. La trame n’est plus. Le style est si juste, si réel qu’il emporte avec lui cette part de fiction. L’authenticité creuse ses sillons. Il n’y a pas de pathos. La lumière venue des profondeurs rayonne dans les pages qui se tournent à l’instar des évènements qui surgissent, et c’est beau. La marginalité n’est pas un écueil. Ici, nous sommes dans les possibilités qui se serrent les coudes et affrontent les regards baissés et les silences venus du monde des vivants. Max est le Diogène, des Cyniques avérés. On aime plus que tout sa persévérance, ses habitus, grotte matrice et protectrice. La liberté gorge les voiles de ses jours. Albatros, libre, immensément libre. Ses fragilités sont des épreuves. Son cheminement qui fait un pas de côté est le courage des humbles, des démunis. L’amour qui surpasse le conformisme est une vertu théologale. Il faut ouvrir les tiroirs qui laissent passer les degrés de lecture qui chuchotent la soie lasse, les babillements fédérateurs, les endurances salvatrices, les sourires qui résistent. La certitude de l’amour, celui qui surpasse le charme fou de la rose rouge. « Elles m’attendaient » de Tom Noti est un récit poignant, loyal, intègre, encerclé de sentiments salutaires. Publié par les majeures Editions La Trace.
https://leslivresdejoelle.blogspot.com/2019/07/elles-mattendaient-de-tom-noti.html
Halley et Max se sont rencontrés dans un bar dans lequel le meilleur ami d'Halley lui avait organisé une fête pour ses trente ans. Ces deux êtres solitaires mais complètement dissemblables tombent amoureux, Max est "un être à part" fragile et taiseux et Halley déborde d'énergie. La jeune femme sent à certains silences de son compagnon que Max est marqué par un passé très douloureux.
Les jeunes gens se marient quand Halley découvre qu'elle est enceinte. Mais Max est incapable de lutter contre les fantômes de son passé, marqué par une enfance où il a côtoyé violence et alcool. Comment peut-il imaginer devenir père lui qui n'a jamais reçu d'amour et qui a été placé très jeune en famille d'accueil ? Cette perspective l'angoisse et malgré tout l'amour qu'Halley et Max se portent, la naissance de leur fille Rosie va provoquer une véritable déflagration dans la vie de Max qui se définit comme "un orphelin des sentiments, un méfiant de l'attachement, un vagabond des liens humains." Un accident sur un chantier sur lequel il travaille va contraindre Max à abandonner son métier et va être pour le jeune homme le début d'une vraie descente aux enfers. Max va faire un choix pour permettre à sa fille de grandir sans subir le poids de ses angoisses, pour la protéger, pour qu'elle ne le voit pas sombrer, pour ne pas lui faire porter le poids de son passé. Un choix que je préfère ne pas dévoiler...
Tom Noti a choisi un sujet très original dans ce roman choral où successivement la voix de Max puis celle de sa femme Halley nous racontent la chute de cet homme. Quand c'est au tour de la voix de la petite Rosie de raconter son ressenti on ne peut que sentir son cœur se serrer tellement Rosie est émouvante dans sa façon de déclarer son amour à son père. Les voix d'un interne en médecine, d'une enseignante de maternelle de Rosie apportent leur regard extérieur sur cette famille. Max, Halley et Rosie sont des personnages forts malgré leur fragilité, unis par la forme d'amour la plus pure qui soit. La relation entre les deux époux et la relation parent-enfant sont traitées avec beaucoup de sensibilité et de subtilité.
Malgré la gravité du thème je n'ai trouvé ce roman ni triste ni larmoyant, au contraire je l'ai trouvé très lumineux empreint de tolérance et de respect " Forcer les gens, les contraindre, ce n'est pas les aimer". Il est porté par une écriture éminemment poétique truffée de jolies métaphores. Un texte poignant plein d'humanité et de tendresse qui bouscule énormément. La découverte d'un auteur qui mérite d'être davantage connu.
Je ne m’attendais à rien en attaquant la lecture de ce petit roman. Auteur inconnu, éditeur itou, je n’avais pour motivation que les échos enthousiastes de blogueurs littéraires et le coup de cœur fracassant de Laurence, ma Copinelle quasi-jumelle en la matière. Et, en effet, quelle belle rencontre que cette famille particulière, formée par Max, Halley et Rosie, qui tient debout, même de guingois, qui avance, même en boitant, qui émeut sans larmoyer. Elle aurait de quoi pourtant…construite autour d’une plaie jamais guérie, elle se cramponne au fil ténu de son bel amour, en équilibre au bord du gouffre. « Elles » en sont sa chaleur et sa lumière, Max en est le sombre courant d’air. « Elles » sont la plus belle force et la plus douloureuse faiblesse de Max car elles sont à elles deux tout ce qu’il n’aurait jamais osé rêver, tout ce qu’il aura toujours désespérément peur de perdre.
Cette grande délicatesse, cette belle humanité sur un sujet peu abordé, c’est à la plume subtile et légère de Tom Noti, autre belle rencontre, qu’on la doit. Il réussit, et c’est à saluer, à la tremper dans de bons (de beaux !) sentiments sans l’y noyer, nous invitant à poser, comme lui, un regard bienveillant sur une situation qui dérange.
Merci Magali pour votre commentaire. A votre façon de parler de ce roman , il semble magnifique et il me tente beaucoup. Belle lecture
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L'émotion est à son comble, tout est jeté, étalé pèle mêle comme cela devant nous, une abondance de sentiments troubles et profonds, dont on sait à l'avance qu'ils ne seront pas forcément compris. Ce roman écorche au fil de la lecture. On se reconnaît quelque part bien évidemment sans vouloir se l'avouer, les mots retracent plusieurs situations, dont une, pourrait bien nous interpeller dans un confort semblant bien établi. Un grand coup de coeur garanti.