Blandine Bergeret publie son premier roman le 03 octobre 2020 aux Éditions de l’ArtBouquine et nous offre un roman authentique sur le portrait d’une femme avec humour, réflexion et une multitude d’émotions.
Résilience, famille, réflexion, émotions.
C’est l’histoire d’Alice, trente ans, mariée à Laurent, deux enfants et un troisième en route, elle jongle dans son quotidien entre sa vie professionnelle et sa vie familiale. Elle est la meilleure maman, une femme dévouée et va se rendre compte qu’elle n’existe plus. En revanche, Laurent court après son job et ce qui se passe sous le toit de famille, il s’en contrefiche, mais Alice, amoureuse, lui trouve des excuses et s’investit corps et âme.
Jusqu’au jour où un drame inattendu bouleverse brutalement cette famille. Alice se questionne, craque et met un point final à toute cette mascarade. La coupe est pleine et quitte tout.
Blandine nous livre un titre et roman original, authentique et empli de sincérité.
La première partie est différente de ce qu’on pourrait lire, elle est écrite comme un puzzle, des épisodes anecdotiques, des tranches de vie sous forme d’un journal intime.
On réfléchit et on s’identifie, le lecteur est pris dans le tourbillon d’Alice, ça monte crescendo et impossible de le lâcher.
En tant que femme et maman, je me suis beaucoup identifiée à Alice, je l’ai comprise, soutenue, bouleversée, et au diable les compromis.
L’auteure aborde des thématiques fortes et bouleversantes d’une plume sincère, tendre et poétique. Les chapitres sont rythmés, courts et efficaces avec une pointe d’humour, des mots forts et bouleversants. J’ai été captivée dans le combat d’Alice et je me suis cherchée avec cette héroïne.
Merci, Blandine, la magie a opéré et je ne suis pas prête d’oublier Alice. Cette lecture est forte et riche en émotions.
C’est une magnifique découverte que je ne peux que vous la recommander !
J'ai entamé la lecture de ce roman de Blandine Bergeret un soir et je ne l'ai posé qu'une fois la dernière page tournée. Elle m'a complètement embarquée dans l'histoire d'Alice et j'ai oublié la fatigue et l'heure.
Cela commence par une succession d'instants de vie, de listes, comme des extraits de journal intime. Tous témoignent du quotidien survolté d'une femme moderne, mère de famille, qui travaille et doit jongler avec un emploi du temps qui ne lui laisse aucun répit. C'est vif, nerveux, caustique.
Puis arrive un point de non-retour dans la vie d'Alice, un séisme qui va lui faire prendre conscience qu'à vouloir répondre à toutes les injonctions de la société, de ses parents, de son mari, de son boss, sans jamais dire non, elle s'est perdue en chemin et elle ne sait plus où elle en est. Changement de rythme et de ton, la plume se fait plus introspective, plus intimiste, plus profonde aussi, pleine d'émotions. Alice a besoin de faire le point, de panser ses blessures, de réfléchir à ce qu'elle veut faire de sa vie, à la façon dont elle veut la vivre.
" L'instinct de survie l'avait dirigée, tel un automate, hors de chez elle, loin des siens."
Dans la troisième partie, celle de la reconstruction, de la prise en compte de ses rêves, du dialogue renoué avec sa mère (un joli personnage, touchante avec ses failles, sa bonne volonté et son amour) , l'autrice insuffle à son personnage, un élan de vie, une force et une volonté pleine d'espoir.
C'est écrit avec beaucoup de finesse, une belle fluidité, une vraie originalité dans la construction du roman et c'est un vrai plaisir de lecture ! Ce roman très contemporain cache derrière ce titre plein de fantaisie, un beau portrait de femme.
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