"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Edy Legrand fut de ces artistes qui, au fil de leur imagination puis de leurs voyages, nous transporte dans un monde de rêves et de couleurs. Tout à la fois illustrateur, lithographe, artiste animalier, décorateur, il se fit à partir de 1933 le porte-parole du Maroc où il s'était installé, non loin de son ami Majorelle. Pendant quatre ans, en regard de son oeuvre pictural, il rédige un journal, véritable reportage de la vie simple et rurale qu'il a décidé de mener en sillonnant le Maroc, de Goulimine à Fès, du Haut Atlas aux confins du désert. Chaque page, véritable document sur cette époque, nous éclaire également sur son travail. Ce sont d'abord les carnets de croquis et les feuilles de dessins qui se recouvrent inlassablement de visages berbères, de scènes d'Awach, de danseuses de Guédra parées de riches costumes, de scènes de fantasia si colorées que l'on entend le brouhaha alentour, puis il commence ses toiles sur le motif, chevalet planté dans le sable ; ensuite seulement viendront des toiles faites à son retour dans l'atelier de Marrakech ou de Rabat. Beaucoup de toiles ont trouvé amateur directement sur place, ou bien aux États-Unis où la galerie Marie Sterner lui consacre régulièrement des expositions.
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