80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
textes traduits, annotés et présentés par Marie-Aude ALBERT
Poète, aquarelliste et critique d'art, Maximilian Volochine (1877-1932) a laissé une oeuvre considérable, mise sous silence pendant toute la période soviétique, et redécouverte de façon triomphale à la faveur de la Perestroïka. Personnage éminemment charismatique, Volochine a côtoyé à Paris, entre 1901 et 1916, la fine fleur des arts et lettres, cherchant à promouvoir l'art français auprès de ses lecteurs russes. Il analysa ainsi tous les « -ismes » de l'art français, et s'intéressa aussi aux courants artistiques de Moscou et Pétersbourg. Fréquentant assidûment la bohème de Montmartre et de Montparnasse, parcourant sans relâche salons, expositions, musées et ateliers, accompagnant le célèbre collectionneur Chtchoukine chez Picasso, ami de Zadkine, d'Odilon Redon, de Marevna et de Diego Rivera qui fera son portrait, Volochine fut très tôt considéré comme « le plus parisien » des poètes russes, avant de s'affirmer, à partir de 1917, comme le grand poète de la Révolution et de l'Histoire russe.
Par l'universalisme de sa culture, l'éclectisme de ses goûts et son intérêt passionné mais critique pour la modernité, il fut l'un des plus importants représentants de l'Âge d'Argent, cette véritable Renaissance russe brutalement liquidée par la Révolution. À travers un choix de textes consacrés aux arts plastiques français et russes, la présente anthologie met, pour la première fois, à la disposition du lectorat français les textes d'un des plus grands critiques d'art du vingtième siècle.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année