80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Le gai savoir, c'est la joie et le goût des choses. Cette oeuvre nouvelle de Bertil Galland, allègre et factuelle, célèbre les objets mêlés à nos vies. Lecteur, reporter, écrivain, il raconte l'évolution de l'écriture, des presses, des communications. Ses récits vont de l'imprimeur médiéval et du piratage de l'Encyclopédie de Diderot, grand business en Suisse romande, jusqu'aux crayons, aux plumes et stylos-billes, aux enregistreurs. Le numérique a créé nos nouveaux comportements mais, pour la reproduction, il entraîna la mort du plomb. Mort des livres ? On l'a crainte, mais ils tiennent bon, comme le prouve l'allant de ce livre-ci, plein de faits étonnants, de rires et d'émotions.
C'est un vif plaisir de lecture qu'offre cette petite encyclopédie intime, avec sa part de confidences et de satires. Mais son propos est aussi de rendre hommage à une foison de savants, chercheurs et pratiquants, qui ne furent pas seulement fascinés par les choses, crayons, linotypes, outils, armes, véhicules, fleurs, nourritures, desserts, affaires de toilette, sans oublier l'inventaire de nos motifs de cafard, mais aussi aux archéologues, sémiologues et linguistes qui ont analysé le rôle des langues dans la destinée du monde.
Cachés par l'Actualité, l'Histoire, l'Economie, il y a enfin par bonheur ceux qui étudient les bêtes, présence essentielle. Zoologues et éthologues nous révèlent, très près de nous, leurs moeurs discrètes, leurs amours, leurs migrations aussi stupéfiantes que celles des hommes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année