"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les «écrits des condamnés à mort», ce sont les écrits produits dans les ghettos et les camps de l'Europe occupée par les nazis - des poèmes, des journaux intimes, des chroniques, etc. -, ce sont les manuscrits enterrés par les Sonderkommandos, les archives clandestines des ghettos, mais aussi les inscriptions sur les murs de la prison de Fresnes et la poésie de la Résistance en France, en Italie ou ailleurs. Michel Borwicz (1911-1987), lui-même survivant de la Shoah en Pologne et ancien combattant de la Résistance polonaise, émigré en France en 1947, a écrit en 1953 cette première étude socio-historique sur le phénomène du recours à l'écriture face à la violence destructrice du nazisme. Ce livre à la fois pionnier et méconnu, insolite dans sa généalogie, sa conception et sa composition, est une oeuvre de l'exil nourrie par toute l'expérience de son auteur pendant et après la guerre. Riche d'une incomparable documentation, il est aussi l'un des premiers ouvrages d'histoire en français sur la destruction des Juifs de Pologne et, plus discrètement, un livre de souvenirs, un livre témoin.
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