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Écrire contre... Nombre d'écrits chrétiens des premiers siècles peuvent se ranger sous ce titre. La polémique peut être violente, insultante à l'égard des adversaires, elle peut aussi, digne héritière de la rhétorique antique, prendre la forme argumentée d'un réquisitoire ou d'une démonstration. Quant aux adversaires, ils ne cessent pas d'être désignés et condamnés : hérétiques et ennemis de Dieu. Écrire contre, c'est ainsi écrire contre toutes les hérésies. L'oeuvre d'Irénée de Lyon constitue à la fin du IIe siècle un modèle de ce nouveau genre littéraire même s'il s'agit davantage, par la suite, de classer et d'analyser toutes le formes d'erreur.Si aujourd'hui la recherche du consensus paraît une des valeurs de nos sociétés, garante de paix, les raisons de la place faite à la polémique dans la littérature patristique demandent un exament attentif. Quête d'identité, quête de pouvoir, suggérons-nous, mais l'« écrire contre » manifeste aussi le désir passionné d'exprimer en toute rigueur la vérité de la foi. Et Augustin se plaît à méditer à la suite de Paul sur le bienfait des hérésies.C'est l'ambition des onze contributions de ce volume de montrer que loin d'être réductible à des joutes oratoires, brillantes ou répétitives, la littérature polémique des premiers siècles chrétiens se déploie comme exigence de pensée.
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