80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il y a vingt ans, l'historien et homme politique burkinabé Joseph Ki-Zerbo écrivait à propos du Sahel : « Ceux qui avaient la trentaine au moment des indépendances peuvent attester de la réalité d'un Sahel vert dans les années 1930. Ce n'était pas l'âge d'or : il y avait des famines, des épidémies, des endémies. Mais une certaine autosuffisance alimentaire réelle existait, de même que le foisonnement de la biodiversité végétale et animale qui disparaît à vue d'oeil d'année en année aujourd'hui ». (Préface au livre La mort de la brousse, Karthala, 1996.) Ces mêmes inquiétudes sont à la base du présent ouvrage qui aborde les questions de la biodiversité dans plusieurs pays africains, à commencer par le Congo R.D. Le massif forestier congolais occupe une place capitale dans l'équilibre environnemental de la région. La sauvegarde d'un tel patrimoine place les parties prenantes devant un dilemme : d'un côté son exploitation comme atout majeur du développement, de l'autre sa conservation pour préserver l'écosystème. Or la déforestation de ce massif avance à un rythme soutenu, avec une perte de biodiversité dans la dernière décennie. En Afrique centrale comme en Afrique de l'Ouest, les mêmes questions restent sans réponse. Que faire ? Les auteurs tentent d'en donner les enjeux et les amorces de solutions. Publié à l'initiative du Centre d'études ethno-sociologiques du Bandundu (CEESBA), cet ouvrage est l'aboutissement, par des auteurs africains, d'une longue réflexion sur les comportements humains et les écosystèmes. En traitant des enjeux environnementaux et des traditions africaines, il vise à identifier l'impact des destructions modernes sur le développement et à faire de l'écologie un combat majeur pour l'Afrique contemporaine.
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