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Du paradis perdu à l'antiutopie aux XVI-XVIIIe siècles

Couverture du livre « Du paradis perdu à l'antiutopie aux XVI-XVIIIe siècles » de Corin Braga aux éditions Classiques Garnier
Résumé:

Thomas More, Francis Bacon, Johann Valentin Andreae, Tommaso Campanella et bien d'autres utopistes encore ont placé le jardin d'Eden, naguère seul apanage de Dieu, sous le patronage exclusif des hommes, proclamant ainsi la primauté de la cité terrestre sur la cité céleste. L'Utopie est l'un des... Voir plus

Thomas More, Francis Bacon, Johann Valentin Andreae, Tommaso Campanella et bien d'autres utopistes encore ont placé le jardin d'Eden, naguère seul apanage de Dieu, sous le patronage exclusif des hommes, proclamant ainsi la primauté de la cité terrestre sur la cité céleste. L'Utopie est l'un des visages de ce paradis réapproprié, paradis qui ne survécut cependant pas plus d'un siècle à la vague d'optimisme qui l'avait porté. La théologie chrétienne post-tridentine allait porter un coup fatal aux utopies de la Renaissance et donner libre cours aux contre-utopies qui, de Joseph Hall (Mundus alter et idem, 1605) et Artus Thomas (L'Isle des Hermaphrodites, 1605), ont donné le ton d'une vision dysphorique peuplée d'enfers sur terre et de sociétés de cauchemar, en somme des antiutopies classiques.

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