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Du musicien en général... au violoncelliste en particulier

Couverture du livre « Du musicien en général... au violoncelliste en particulier » de Xavier Gagnepain aux éditions Philharmonie De Paris
Résumé:

Que l'on se place du point de vue de celui qui a la charge d'enseigner comme de celui qui a le désir d'apprendre, il est difficile d'échapper à la question des dons pour la musique. Le sens du rythme, la perception de la justesse, l'aisance instrumentale, le sens du son..., autant de dons a... Voir plus

Que l'on se place du point de vue de celui qui a la charge d'enseigner comme de celui qui a le désir d'apprendre, il est difficile d'échapper à la question des dons pour la musique. Le sens du rythme, la perception de la justesse, l'aisance instrumentale, le sens du son..., autant de dons a priori nécessaires mais rarement cumulés. Personne ne nie qu'il est plus confortable de bâtir l'édifice sur des qualités existantes ; mais que faire quand certaines semblent manquer ?
L'univers infini du temps musical s'explore peu à peu. Il serait dommage que l'interprète en reste à une vision primaire du rythme, se limitant à tenter de jouer en mesure. Dans son travail et sur la scène, le musicien est un véritable médiateur du temps. Tel l'égyptologue face à ses hiéroglyphes, il a une responsabilité majeure : il doit tenter de reconstituer, par sa compréhension de la partition, la vie rythmique intérieure du compositeur... qu'il lui faudra ensuite parvenir à transmettre au public.
Le propos de l'auteur, étayé par l'étude spécifique de quelques exemples musicaux, n'a pas vocation à imposer, pour modèle, sa propre vision de l'interprétation. Tout au plus a-t-il tenté de contribuer à la réflexion de chacun face à un texte musical.
Dans la pratique de la musique de chambre, le synchronisme et la fluidité reposent sur une vision commune du temps et de l'agogique. La qualité du discours musical en dépend. Certains interprètes s'appuient sur des intuitions rythmiques très pertinentes mais peinent à les expliquer à leurs partenaires, d'autres ressentent confusément un inconfort rythmique sans y trouver réponse. Peut-être auront-ils entrevu, dans la démarche proposée ici, un chemin vers leurs propres solutions ?
À travers la diversité des langages, on identifie peu à peu des spécificités et des traits communs. L'étude d'une nouvelle oeuvre nous offre ainsi, à coup sûr, l'opportunité de résoudre de nouvelles équations. À terme, les solutions finissent par s'additionner pour constituer un véritable patrimoine.

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