80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Publiée à Madrid en mai 1920, cette tragi-comédie compte parmi les pièces les plus représentatives du théâtre de Valle-lnclàn. On y trouve tous les thèmes qui ont fait de son auteur le prestigieux évocateur d'une Espagne à la fois poétique, superstitieuse et audacieusement réaliste. La misère, la cruauté, l'érotisme enrobés dans une foi teintée de paganisme créent l'atmosphère où se déroule, dans la campagne de Galice, le drame qui déchire la famille de Pedro Gailo. Les mendiants forment la toile de fond. La mort de Laureano, fils idiot de Juana la Reina, sert à nouer l'action et à hâter le dénouement. Surprise en flagrant délit d'adultère avec Séptimo Miau, le mauvais mais séduisant garçon qui court les foires et les pèlerinages avec un chien et un oiseau diseurs de bonne aventure, Mari-Gaila est ramenée, nue, à l'église de San Clemente où son mari est sacristain. Cette bacchanale se termine par le pardon de l'époux outragé devant une foule assagie par le latin des Divines paroles.
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