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Dis-moi, Blaise ; Léger, Chagall, Picasso et Blaise Cendrars

Couverture du livre « Dis-moi, Blaise ; Léger, Chagall, Picasso et Blaise Cendrars » de  aux éditions Reunion Des Musees Nationaux
Résumé:

Les trois musées présentent une exposition consacrée à Blaise Cendrars (1887-1961), poète et grand voyageur, ami de Marc Chagall, Fernand Léger et Pablo Picasso.
Le catalogue étudie et analyse les relations entre le romancier et ces trois artistes.
C'est à Paris où il s'installe dès 1912 que... Voir plus

Les trois musées présentent une exposition consacrée à Blaise Cendrars (1887-1961), poète et grand voyageur, ami de Marc Chagall, Fernand Léger et Pablo Picasso.
Le catalogue étudie et analyse les relations entre le romancier et ces trois artistes.
C'est à Paris où il s'installe dès 1912 que Cendrars fréquente le monde artistique et littéraire d'avant-garde. À Montmartre il rencontre Picasso, et dans les ateliers de La Ruche, à Montparnasse, il fait la connaissance de Chagall et de Léger.
Les liens d'amitié avec Chagall sont sans doute facilités par l'usage du russe que l'écrivain possède bien mais surtout par une vision commune de l'art, qui « rend comparables les images verbales du poète et les éléments de construction du tableau de l'artiste » cf. J.-J. Sweeney. Cendrars a d'ailleurs donné des titres à certains tableaux de Chagall, peints à cette période : Aux ânes et aux autres, De la lune, Le saint voiturier.
La rencontre avec Fernand Léger, se transforme en une amitié de toute une vie. Elle est cimentée par la foi en la modernité. Leur relation est ponctuée de publications communes : dès la fin de la Guerre, en 1918 : J'ai tué, texte de Cendrars illustré par Léger. Les deux artistes s'intéressent de près au cinéma et à la scène, notamment avec leur collaboration au ballet La création du monde de Darius Milhaud (1923). Ces relations se poursuivent après la Seconde Guerre mondiale et devaient aboutir à la publication conjointe de Paris ma ville, malheureusement interrompue par le décès de Léger.
Il fait la connaissance de Picasso, par l'intermédiaire d'Apollinaire, et reste fasciné par la puissance créative de l'artiste. Très tôt l'auteur des Poèmes élastiques souligne la technique tout à la fois fougueuse et adroite, violente et élégante de l'artiste espagnol et résume en des mots décisifs sa manière de procéder : « Le peintre coupe, scie, poignarde, écartèle, déchire, étrangle [...] »

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