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La relation au divin est-elle dépassée ? Certainement pas, car elle nourrit notre existence dans ce qu'elle a de plus profond. Pourtant, le mode de représentation de Dieu qu'on nous en propose est une insulte à la raison et débouche sur des énoncés aporétiques. Aussi, pour expurger la figure de Dieu de son excès d'anthropomorphisme, l'auteur lui substitue ici la proposition d'une théologie négative, élaborée au terme d'une critique psychanalytique et sociologique. La théologie négative, ou apophatisme, ne s'attache à aucune image de Dieu. Elle est bien connue de quelques-uns de nos grands mystiques occidentaux dont Maître Eckart n'est pas le moindre. Et par-delà les océans lui répondent le Yoga, le Védanta, le bouddhisme, ou encore le taoïsme, autrement dit l'universel d'une sagesse que l'on peut qualifier de « non duelle ». Fécondée par sa relation à la « vacuité », via l'Extrême-Orient, la théologie négative est appelée à se décentrer de la morale religieuse traditionnelle pour s'ouvrir à une nouvelle éthique susceptible de réconcilier l'homme avec les multiples aspects de la réalité. Elle apparaît comme une voie possible pour enfanter cette sagesse dont nous avons aujourd'hui le plus grand besoin. Un sage, qu'on appellera « non-sujet », c'est-à-dire un être à la fois désencombré de lui-même et d'un Dieu fantoche, pourrait en être le support et le modèle.
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