Ils sont dans le palmarès des romans de la rentrée littéraire 2016, ce sont les incontournables de vos prochaines lectures !
«Lorsque Claude Monet, quelques mois avant sa disparition, confirma à l'État le don des Nymphéas, pour qu'ils soient installés à l'Orangerie selon ses indications, il fit ajouter une ultime condition au contrat : l'État devait lui acheter un tableau peint soixante ans auparavant, Femmes au jardin, et l'exposer au Louvre. À cette exigence et au choix de ce tableau, il ne donna aucune explication. Deux remords de Claude Monet raconte l'histoire d'amour et de mort qui, du flanc méditerranéen des Cévennes au bord de la Manche, de Londres aux Pays-Bas, de l'Île-de-France à la Normandie, entre le siège de Paris en 1870 et la tragédie de la Grande Guerre, hanta le peintre jusqu'au bout.» Michel Bernard.
Ils sont dans le palmarès des romans de la rentrée littéraire 2016, ce sont les incontournables de vos prochaines lectures !
Rentrée littéraire, de Vincent Van Gogh à Claude Monet, de Blaise Cendrars et Erik Satie
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Plus que quelques jours avant les premières chroniques de nos #explolecteurs, venez découvrir les avis de la page 100 !
A travers 3 portraits nous redécouvrons Monet et son histoire. le vocabulaire subtil et délicat en accord avec sa peinture permet aussi de lever le voile sur certains tableaux méconnus-du moins pour moi- comme celui de la dame en vert.
C'est une très belle quête de lumière et de couleurs jusqu'à la fin avec les nymphéas. J'ai été embarquée dans cette histoire et la recherche de la beauté, son univers présenté sous un angle intéressant
Un des plus beaux livres sur Claude Monet et l'impressionnisme.
Le style de l'auteur est éblouissant. La lecture est très agréable. Ce livre vous donne qu'une envie : voir et/ou revoir les oeuvres de Claude Monet et d'y plonger.
Ayant pu rencontrer Michel Bernard, l'auteur, au Livre sur la Place de Nancy (premier salon littéraire de l'année), cet homme est un vrai passionné, et vous parle de Monet comme personne.
Merci pour ce magnifique roman.
J’avais aimé « Les forêts de Ravel » .Avec ce nouveau livre, je plonge dans la vie de Claude Monet avec délectation.
Bien calée, je lis les mots de Michel Bernard, je l’écoute me conter la vie de Claude Monet.
Le livre s’ouvre sur le père de Frédéric Bazille recherchant le corps de son fils jusque dans les bastions ennemis, quelque part vers Beaune-la-Rolande. Une partie superbe d’émotion retenue, d’amour paternel. Frédéric Bazille, l’ami trop tôt disparu, mort à la guerre de 1870, charpente du trio Bazille-Monet-Renoir. Ce jeune homme de bonne famille venu de Montpelier était aussi grand que généreux avec ses amis fauchés.
Puis, il y a Camille, l’adorée, la première épouse et modèle de Monet qui le soutient le temps des vaches maigres et accompagne dans un amour partagé jusqu’à sa mort, dont il ne se remettra jamais tout-à-fait. C’est elle qui pose dans le fameux tableau dit de la robe verte, le début de la reconnaissance puis de la gloire pour Monet.
Ainsi coule, tranquille comme l’Oise qu’il peint sur son bateau-atelier la vie de Claude Monet avec ses douleurs, ses morts, ses grands joies, ses orgueils de peintre…
L’évocation de la vie de Monet, de ses débuts miséreux jusqu’à Giverny, de son entourage, de son époque, me fait plonger dans une époque que l’on qualifie de charnière. L’industrie explose. Après la guerre de 70
« Paris, en léchant ses palies, se pardonnait lui-même. ». Monet peint ce qui l’entoure, des usines, le train à vapeur (superbe le train dans la neige, dantesque le pont de l’Europe). Qui oserait peindre une centrale nucléaire ou une gare de TGV de nos jours ?
Je n’arrive pas à parler correctement de ce livre que j’ai tellement aimé. Je l’ai lu lentement pour en déguster chaque page, chaque mot. L’écriture tour à tour impressionniste, descriptive, languissante, nerveuse, dépeint si bien l’amour, l’amitié, la rage des débuts, le besoin et le désir de peindre, l’insatisfaction de Monet qui
« Souvent mécontent, Monet grattai son travail le lendemain. Dans un coin du jardin, il faisait tomber de la toile en copeaux ses images de la neige. »
Ne voyez-vous pas dans cette description un tableau s’élaborer sous vos yeux
« Il entendait le peuple des eaux vives, les mouettes criardes remontées de l’estuaire, le miracle bleuté du martin-pêcheur, les cris des oiseaux de la terre poussés vers le miroir par un coup de vent , qui, comme ébahis de leur audace, se postaient sur le liston du bateau, le vol troublé de la libellule, le saut d’un gardon poursuivi par un brochet, et, au bout d’un moment, ce bruit qui ne se révélait que lorsque le corps et l’esprit avaient fait amitié avec le lieu : le fin bruissement de l’onde contre les flancs de l’embarcation, le glissement de l’énorme masse d’eau entre les berges, le chant du fleuve. »
Une belle métaphore parlant de l’annexion de l’Alsace et la Lorraine par l’Allemagne. « Un boulet de canon avait emporté l’épaule du pays »
Le portrait de Camille sur son lit de mort est pour moi, la seule façon qu’a eu Monet pour parler de son amour, de son chagrin.
« Il fit entrer plus largement dans la pièce le début du jour en ouvrant à demi les volets, puis il alla chercher une toile, un pinceau, sa palette et quelques tubes de couleur. Il installa une chaise au bout du gisant, s’assit, appuya le haut de la toile posée sur ses genoux contre les barreaux du pied du lit, et commença de représenter les traits de la morte tels qu’il les voyait. Avec du bleu et du blanc, il fit monter à la surface du monde, une dernière fois, le visage de Camille. Les joues avaient fondu, le nez était pincé, la peau tirée sur l’os avait déjà pris, par places, une teinte jaune tirant sur le gris. Monet alla chercher d’autres tubes pour restituer aussi cela, les progrès de la corruption sous la peau si souvent embrassée, dans la chair si bien étreinte. Pour terminer, il sabra de traits verts le milieu de la toile et les moucheta de pointes de rouge. C’étaient les fleurs de septembre qu’il avait disposées sur les mains de la morte. »
J’aime la peinture de Monet que je vais admirer à chacun de mes passages parisiens. Ce livre, par l’écriture admirable de Michel Bernard est un grand coup de cœur pour moi.
Un seul regret, je vais devoir rendre le livre à la bibliothèque
Livre sélectionné dans le cadre du prix du roman historique de Levallois 2017. Un véritable coup de cœur à la lecture de ce roman, exo-fiction, qui m’a embarqué dans les années 1870 et surtout dans les tableaux de Claude Monet. Bien sûr, nous connaissons les œuvres de Claude Monet, mais nous allons en apprendre un peu plus sur sa vie, ses amours et ses amitiés. Ce roman, en trois parties, nous parle des amitiés et amours du peintre. En première partie, la touchante amitié de jeunesse avec le peintre Frédéric Bazille (hasard de la vie, j’ai dîné avec une amie qui rentrait de Paris et avait été emballée par une belle exposition au Musée d’Orsay sur Frédéric Bazille, l’un des méconnus peintres impressionnistes) et surtout la fin de sa vie : nous sommes en 1870 et celui-ci s’est engagé pour défendre la France contre la Prusse, mais les combats font rage et les premières pages de ce livre nous entraînent avec le père de Bazille sur les routes à la recherche du corps de son fils, car il souhaite le ramener sur sa terre natale. Pour la dernière partie et la fin de la vie du peintre, l’auteur nous raconte son amitié avec G Clemenceau et le souhait du peintre d’offrir à l’Etat français ses dernières œuvres et, en particulier, les Nymphéas. Nous sommes cette fois-ci à la veille de la première guerre mondiale. La deuxième partie est un hymne à l’amour de Claude Monet pour sa femme Camille, qui fut une de ses modèles mais surtout l’amour de sa vie et la mère de ses deux enfants. Michel Bernard arrive à nous entraîner dans l’histoire de la France de 1870 à 1920, à travers la vie de Claude Monet et de ses compagnons de route, nous croisons Renoir, Bazille, Sisley, le marchand Durand Ruel, Georges Clemenceau.. J’ai aimé avoir l’impression d’être dans les tableaux de ces peintres dont j’apprécie fortement les œuvres. Avec mon Taschen de Monet, je me suis laissée emportée par les mots de Michel Bernard dans les paysages de Claude Monet mais aussi dans les tableaux de la vie : Camille est présente dans ses œuvres mais aussi dans celle de Renoir. L’auteur nous parle aussi de la vie politique de l’époque et surtout de ravages des guerres de 1870 et 1914 sur la jeunesse et sur la génération que l’on nomme quelquefois de perdu. Il nous parle aussi de l’évolution des villes et en particulier des villes limitrophes de Paris et de la transformation de la société avec les innovations techniques, industrielles.Bref un roman historique que j’ai adoré et que je vous conseille fortement.
Livre sélectionné dans le cadre du prix du roman historique de Levallois 2017. Un véritable coup de cœur à la lecture de ce roman, exo-fiction, qui m’a embarqué dans les années 1870 et surtout dans les tableaux de Claude Monet. Bien sûr, nous connaissons les œuvres de Claude Monet, mais nous allons en apprendre un peu plus sur sa vie, ses amours et ses amitiés. Ce roman, en trois parties, nous parle des amitiés et amours du peintre. En première partie, la touchante amitié de jeunesse avec le peintre Frédéric Bazille (hasard de la vie, j’ai dîné avec une amie qui rentrait de Paris et avait été emballée par une belle exposition au Musée d’Orsay sur Frédéric Bazille, l’un des méconnus peintres impressionnistes) et surtout la fin de sa vie : nous sommes en 1870 et celui-ci s’est engagé pour défendre la France contre la Prusse, mais les combats font rage et les premières pages de ce livre nous entraînent avec le père de Bazille sur les routes à la recherche du corps de son fils, car il souhaite le ramener sur sa terre natale. Pour la dernière partie et la fin de la vie du peintre, l’auteur nous raconte son amitié avec G Clemenceau et le souhait du peintre d’offrir à l’Etat français ses dernières œuvres et, en particulier, les Nymphéas. Nous sommes cette fois-ci à la veille de la première guerre mondiale. La deuxième partie est un hymne à l’amour de Claude Monet pour sa femme Camille, qui fut une de ses modèles mais surtout l’amour de sa vie et la mère de ses deux enfants. Michel Bernard arrive à nous entraîner dans l’histoire de la France de 1870 à 1920, à travers la vie de Claude Monet et de ses compagnons de route, nous croisons Renoir, Bazille, Sisley, le marchand Durand Ruel, Georges Clemenceau.. J’ai aimé avoir l’impression d’être dans les tableaux de ces peintres dont j’apprécie fortement les œuvres. Avec mon Taschen de Monet, je me suis laissée emportée par les mots de Michel Bernard dans les paysages de Claude Monet mais aussi dans les tableaux de la vie : Camille est présente dans ses œuvres mais aussi dans celle de Renoir. L’auteur nous parle aussi de la vie politique de l’époque et surtout de ravages des guerres de 1870 et 1914 sur la jeunesse et sur la génération que l’on nomme quelquefois de perdu. Il nous parle aussi de l’évolution des villes et en particulier des villes limitrophes de Paris et de la transformation de la société avec les innovations techniques, industrielles.Bref un roman historique que j’ai adoré et que je vous conseille fortement.
Ce roman nous fait rentrer dans l’intimité de Monet et nous dévoile certains côtés du peintre que l’on connaît peu, voire pas du tout.
L’écriture est sobre bien que richement détaillée.
J’ai parfois ressenti cette sensation étrange, intéressante que l’auteur était là et me lisait son roman ou que je regardais un tableau qui me parlait…
C’est une très belle galerie de portraits, de lieux, d’évènements autour du peintre.
Le livre, paru en 2016, a le charme (irrésistible à mes yeux) d’un autre temps…
Ma chronique sur https://arthemiss.com/deux-remords-de-claude-monet-de-michel-bernard/
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/10/27/34470485.html
« Il fit entrer plus largement dans la pièce le début du jour en ouvrant à demi les volets, puis il alla chercher une toile, un pinceau, sa palette et quelques tubes de couleur. Il installa une chaise au bout du gisant, s’assit, appuya le haut de la toile posée sur ses genoux contre les barreaux du pied du lit, et commença de représenter les traits de la morte tels qu’il les voyait. Avec du bleu et du blanc, il fit monter à la surface du monde, une dernière fois, le visage de Camille. Les joues avaient fondu, le nez était déjà pincé, la peau tirée sur l’os avait déjà pris, par place, une teinte jaune tirant sur le gris. Monet alla chercher d’autres tubes pour restituer aussi cela, les progrès de la corruption sous la peau si souvent embrassée, dans la chair si bien étreinte. Pour terminer, il sabra de traits verts le milieu de la toile et les moucheta de pointes de rouge. C’étaient les fleurs de septembre qu’il avaient disposées sur les mains de la morte. »
Ma première rencontre littéraire avec Michel Bernard eut lieu il y a presque deux ans avec la lecture de Les forêts de Ravel. J’avais été conquise par l’écriture délicate, fluide de l’auteur mais aussi par l’idée de raconter un compositeur et son œuvre par ses expériences de vie.
Avec Deux remords de Claude Monet, on retrouve ces deux aspects que j’avais aimés avec son précédent roman.
Michel Bernard raconte dans un roman en trois parties deux personnes importantes et sources majeures d’inspiration de Claude Monet : Frédéric Bazille et Camille Donzieux.
La première partie du roman est l’histoire d’amitié avec Frédéric Bazille, son ami peintre qui meurt bien trop tôt dans les combats de Beaune-la-Rolande en décembre 1870. La deuxième partie est l’histoire d’amour avec Camille qui a été son modèle mais aussi sa femme. Celle-ci meurt aussi bien trop jeune, emportée par un cancer en 1879.
C’est donc à travers ces deux prismes qu’on découvre la vie de Claude Monet : ses années de galère pendant lesquelles sa femme le soutient contre vents et marées, les amitiés avec Renoir, Sisley, Manet, Pissarro, l’arrivée des mécènes comme les Hoschedé ou les Durand-Ruel, l’ascension, Giverny, les Nymphéas, la mort qui lui arrachera un ami, deux femmes et un fils…
La dernière partie, intitulée « Claude », raconte les dernières années de vie de Monet à Giverny : l’accompagnement de sa bru Blanche, les visites de Clemenceau, les problèmes de vue. L’auteur explique pourquoi Monet prépare sa mort, son héritage. S’il accepte de faire don à l’Etat des Nymphéas pour qu’ils soient installés à l’Orangerie, il impose aussi l’achat d’un tableau – Femmes au jardin – pour être exposé au Louvre. S’il n’a jamais donné une explication, après la lecture des deux premières parties, on sait pourquoi il était attaché à cette demande. Une exigence d’amour et d’amitié.
J’ai été une fois de plus emportée par l’écriture de Michel Bernard et par cette histoire méconnue, tragique mais belle de l’un de nos plus célèbres peintres. Je vous recommande la lecture.
C'est une histoire à trois voix, une sorte de triangle non pas amoureux mais artistique. Une invitation à plonger dans l’œuvre de Monet en redonnant chair à ce qui l'a influencé, une reconstitution à la fois érudite et poétique. Pas de secret inavoué, pas de mystère dévoilé mais un éclairage subtil sur ce qu'une œuvre raconte d'une vie, dans une langue élégante qui vous guide pas à pas dans l'intimité du peintre.
Il est question d'amour et d'amitié, sentiments qui irriguent l'inspiration du peintre et lui permettent de traverser les moments difficiles d'avant la célébrité. L'amitié pour Frédéric Bazille, jeune peintre mort trop tôt sous le feu des prussiens et auquel il vouera une éternelle reconnaissance pour l'avoir soutenu à ses débuts grâce à l'aide de sa riche famille de viticulteurs du Languedoc. L'amour pour Camille, son modèle puis sa femme qu'il ne cessera de représenter jusqu'à cet ultime portrait, sur son lit de mort. Il y aura une autre épouse, une autre famille mais toujours, sur ses toiles et dans son esprit le visage de Camille.
Camille Monet et Frédéric Bazille. Deux voix, deux influences primordiales dans la vie et donc le travail du peintre. Car Monet, comme Vincent Van Gogh vit pour la peinture, traduit ses sentiments et ses impressions sur la toile, recherche sans arrêt de nouveaux moyens d'expression, de nouvelles façons de rendre encore mieux ce qu'il ressent. Et c'est tout l'intérêt de ce roman que de nous rendre Monet éminemment proche, de nous donner à voir ses tableaux non pas sous le seul angle artistique mais comme les témoignages de la vie d'une petite communauté et celle d'une époque.
Toutes ces toiles, je les ai déjà vues, admirées, j'en connaissais certains détails historiques par bribes glanées au fil des expositions et des visites guidées. Je ne les verrai plus de la même façon à présent, elles me raconteront une tout autre histoire. Tout comme la maison de Giverny visitée il y a peu s'est soudain animée sous la plume de Michel Bernard qui en restitue l'atmosphère familiale et studieuse qui accompagna le peintre dans la dernière partie de sa vie jusqu'à sa mort en 1926.
C'est un très joli roman que nous offre Michel Bernard, délicat et plein d'égards pour l'un des piliers de l'impressionnisme dont il parvient à révéler l'intimité sans pour autant lui ôter son mystère. Puisant une matière romanesque fantastique au cœur même de l’œuvre du peintre et la restituant au lecteur avec le talent d'un merveilleux conteur.
Laissez-vous guider, le voyage est plus enthousiasmant que tous les catalogues d'expositions réunis. Vous ne verrez plus du tout Monet comme avant.
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