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La rue à vif place au centre de son analyse les conséquences que le geste de filmer dans la rue a eues sur le cinéma. La « mise à la rue » du cinéma - la Nouvelle Vague - a en effet profondément et très concrètement modifié la manière de faire et de concevoir le cinéma. La rue dans son quotidien, la recherche de la spontanéité et de l'authenticité qui l'anime, la folie et l'imprévu aussi, loin de la maîtrise calculée des studios, devient un véritable laboratoire autant esthétique que technique. Ce nouveau cinéma se veut ainsi plus proche du vrai, en phase avec les évolutions de la société qu'il cherche à saisir sur le vif.
En retour, la Nouvelle Vague propose un regard inédit sur la ville, sur ces marges, les nombreux espaces dissimulés de la France bien-pensante. La rue devient un acteur, un réseau sémiotique, une trame narrative, un contexte politique, un cadre où l'imaginaire se met à l'épreuve du réel.
La rue à vif suit en un plan séquencé le déroulement de réalisation d'un film (préfilmage, filmage, montage...) à travers une analyse détaillée du moyen-métrage de Jean Eustache Le père Noël a les yeux bleus, permettant à un public néophyte d'approcher le cinéma par l'intérieur grâce à de nombreuses définitions, références, citations et anecdotes qui croisent théorie et pratique.
Les réflexions de l'auteur sur le cinéma et la rue se doublent d'un parcours photographique qui vient prolonger l'analyse théorique par une proposition artistique par laquelle Hakim Boulouiz dit la rue chère aux auteurs de la Nouvelle Vague à travers son regard subjectif.
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