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Des mains si douces est la biographie de la mère de l'auteur, Yula, vieille dame de 91 ans clouée dans son fauteuil roulant, seule survivante d'une nombreuse fratrie. Née en Pologne en 1917, Yula a dix-sept ans lorsqu'elle immigre, seule, en Palestine. Elle débarque d'abord à Hadera, chez son frère aîné, avant de se fixer à Haïfa, où elle fait des ménages dans un hôtel tenu par un Anglais. Le père d'Igal est originaire de la même région, mais Sarna ne s'appesantit guère sur sa vie. Sa mère, en revanche, était enveloppée d'une aura de tristesse, comme si elle taisait un lourd secret, dont il n'aura la clef que beaucoup plus tard, quand, à l'âge de 60 ans, elle subira une mammectomie et confiera à son médecin avoir eu un fils mort-né, issu d'un premier mariage. Igal Sarna va dès lors consacrer son énergie à recoller les pièces du puzzle, en bon journaliste d'investigation qu'il est devenu. Cette quête le mènera à sillonner tout le pays et jusqu'en Angleterre, à la recherche d'informations distillées par la mémoire défaillante de sa mère, avec, en filigrane, l'ombre noire de la Shoah.
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