80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Un jour, on écrit un poème après avoir vu sur un écran une femme sur une barque, dériver en mer de Chine à flots perdus, avec des compagnons d'infortune que nul ne laissait accoster. Un autre jour, on dit le malheur de pauvres gens croisés lors d'activités sociales, des invisibles. On parle aussi de soi, de douleurs d'enfant, de peines et de regrets. On parle de la grâce et du sourire de femmes entraperçues, ces belles passantes que chantait Brassens. On exalte la montagne éternelle et la somptueuse splendeur de l'océan. On regarde vers le ciel et on tente quelque chose qui a l'allure d'une prière pour entretenir ou faire renaître la petite flamme de l'espérance. On se rend compte alors que les quelques textes qu'on a dessinés en essayant de faire chanter les mots ressemblent à s'y méprendre à un petit carnet de poésie. On se résout à le conserver à l'abri des regards. Mais un matin, il vous vient l'idée de le partager avec le désir secret qu'il créera chez d'autres une émotion...
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