"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En septembre 2004, paraît chez Soft Skull press (féroce éditeur punk rock de Brooklyn) un recueil d'une vingtaine de short cuts, d'upper cuts rageurs à destination de l'Amérique conservatrice qui s'apprête à réélire G. W. Bush : Animal rights & pornography de J. Eric Miller. L'ouvrage fait grand bruit : certains y voient une « déferlante pornographique révoltante » (Chicago Tribune), tandis que d'autres le considère comme une « attaque violente mais justifiée aux qualités littéraires subversives » (Washington Post). Dans ces nouvelles, tour à tour trash ou fantastiques, réalistes ou poétiques, Miller convoque cochon, rat, singe, vison... sacrifiés sur l'autel de l'obscène. Les mauvais traitements subis et la mort des animaux renvoient à la bestialité de l'homme, à sa cruauté souvent synonyme de plaisir quand elle n'est pas un voile hypocrite dissimulant sa lâcheté. Défense des animaux & pornographie est un livre dur et juste sur la nature humaine par l'auteur du remarqué Décomposition, « entre road-book détonnant et conte de fées sous acides, polar barré à l'humour très noir » (Raphëlle Leyris, Les Inrocks).
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