80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Tout ce qui constituait notre existence semble disparaître et conduire à un essoufflement général qui emprisonne la vie. L'individu est pris dans les filets d'un temps qu'il ne maîtrise pas, qu'il ne maîtrise plus, d'une activité qui lui échappe. Tout en lui se trouble, ses mouvements, ses actions, ses pensées, même ses paroles sont perturbées : « Phrases t'aphasient et t'anesthésient ». À l'entour la nature reste présente face à ces bouleversements en cours mais elle est autant observatrice que complice de cet « engourdissement grandissant » qui nous dirige vers l'effacement. Sous un « tu » indifférencié, le poète s'adresse à tout un chacun, à nous tous, à notre être, à toi - qui que tu sois - qui es en « Transit » dans « l'espace momentané de ton corps », un simple lieu de passage, un lieu sans cesse « Évidé de tout / Gratté, râpé, élimé ». Lutter contre ce vide qui, inexorablement, nous emplit et contre ces éléments extérieurs qui nous agressent relève de l'inéluctabilité de tout parcours humain menant, à terme, à « pénétrer l'intemporelle matérialité de l'être ».
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