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La Renaissance est une période importante de l'histoire de la cartographie européenne. Les principes édictés par le Grec Claude Ptolémée sont redécouverts tandis que l'image devient le complément indispensable du discours et la preuve des visites de terrain. En France, la multiplication des cartes et « portraits » ou « figures » montre que cartographes et peintres s'insèrent aisément dans le courant européen. Le pouvoir, à l'exemple de Catherine de Médicis, comprend l'intérêt pratique et symbolique des cartes du royaume. À l'avènement d'Henri IV, celles-ci deviennent le symbole de la réunification de la France. Toutefois, comme le prouve l'oeuvre de François de La Guillotière, l'édition cartographique française, d'abord aux mains des imagiers de la rue Montorgueil, entre difficilement en concurrence avec les productions anversoises dont la diffusion est européenne et qui emploient systématiquement la taille-douce. En France, gravure sur bois et gravure sur cuivre sont concurremment utilisées, mais l'oeuvre qui vient couronner les travaux du XVIe siècle, la Charte de la France de La Guillotière -né à Bordeaux-, est gravée sur bois et complétée par l'insertion de toponymes composés avec des caractères d'imprimerie selon un procédé mis au point en Allemagne.
Cet ouvrage, abondamment illustré, offre en outre un cédérom de la carte de France de La Guillotière. Les nombreux exemples insérés dans le texte viennent à l'appui d'une réflexion sur les méthodes utilisées et la qualité des résultats obtenus et sur les circuits éditoriaux.
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