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Après le Bénin, le Congo est le second pays d'Afrique francophone à organiser une conférence nationale souveraine dont le but essentiel était de changer de fond en combles les institutions jusque-là dominées par un parti unique marxiste-léniniste dirigé par des militaires. Ce pari fut tenu. Au bout de trois mois de travaux, le pays est entré dans la période dite de transition. Trois institutions (à savoir : présidence de la République, Conseil Supérieur de la République et Gouvernement) furent chargées de conduire la jeune nation vers un régime à démocratie multipartite. La tâche la plus rude et aussi la plus délicate assignée par la Conférence Nationale Souveraine à ce gouvernement, fut incontestablement la mise en oeuvre des décisions et actes pris au cours de ces assises historiques. Devant cette tâche ardue, les trois institutions n'ont pas parlé le même langage et il en a résulté une grande cacophonie qui s'est soldée par un escamotage pur et simple de la Transition. Le refus par la France d'accorder au Congo la fameuse prime à la démocratie, est venue accentuer ce " sabotage ". Acteur et observateur privilégié de cette période de l'histoire immédiate du Congo, Guy Menga apporte ici un témoignage et un éclairage qui peuvent aider à comprendre la suite des événements intervenus dans ce pays après la Conférence nationale.
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