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De larmes et d'acier : Ugine à l'ardoise : une épopée industrielle gardoise

Couverture du livre « De larmes et d'acier : Ugine à l'ardoise : une épopée industrielle gardoise » de Genevieve Rabier aux éditions Silvana
  • Date de parution :
  • Editeur : Silvana
  • EAN : 9788836623181
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

C'est en 1952 que la Société d'Electrochimie, d'Electrométallurgie et des Aciéries Electriques d'UGINE (SECEM ET AEU) s'implante à L'Ardoise. Plus de 3000 personnes vont y travailler jusqu'à sa fermeture, aussi soudaine que brutale, en 2004.
Deux ans plus tard, Geneviève Rabier pénètre dans les... Voir plus

C'est en 1952 que la Société d'Electrochimie, d'Electrométallurgie et des Aciéries Electriques d'UGINE (SECEM ET AEU) s'implante à L'Ardoise. Plus de 3000 personnes vont y travailler jusqu'à sa fermeture, aussi soudaine que brutale, en 2004.
Deux ans plus tard, Geneviève Rabier pénètre dans les lieux, son inséparable reflex argentique en main, pour un premier et dernier tête à tête avec le monstre d'acier. La découverte est poignante.
Au bord du Rhône, étrangement, la nature sauvage accueille l'aciérie à l'esthétique glaçante hors de l'échelle humaine.
Les flammes de ses fourneaux qui auparavant rougeoyaient dans le ciel, avaient l'air de sortir du ventre de la terre et semblaient faites pour brûler à jamais. Et pourtant.... Le « fleuron » de l'industrie gardoise dont on se gargarisait à longueur d'articles et de déclarations boursoufflées est lâché, comme tant d'autres pans de l'industrie française de ces dernières décennies.
Les photographies rassemblées dans ce volume dévoilent les entrailles du géant de métal. Si de loin « la Cathédrale » se défend des regards auxquels elle oppose sa masse sombre et compacte, à l'intérieur elle est percée de toutes parts de faisceaux de lumière.
Les ombres portées magnifient sa plasticité quasi abstraite, à couper le souffle. Ces images évoquent également les hommes qui lui ont consacré une grande partie de leur vie : graffitis, casques et vêtements de chantier abandonnés à une patère, volées de marches, restaurant aux planches déglinguées et aux peintures écaillées...
L'ouvrage témoigne d'un patrimoine industriel unique au moment de son abandon. Une friche démantelée au fil des ans, lentement, douloureusement, vide des hommes qui l'ont habitée et dont la présence hante les lieux, comme un reproche, comme un espoir qui s'achève.
Un texte de Renée Lefranc, attachée de conservation du patrimoine, accompagne les images.

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