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Dans De la musique avant toute chose, Tabachnik propose au lecteur son " concert idéal ". Il se compose d'oeuvres de Richard Strauss, Béla Bartok, Igor Stravinsky, Xenakis et Boulez. Des deux derniers, il évoque leur personnalité, le sens de leur recherche musicale, leur amitié pour lui. Il raconte aussi comment il s'est retrouvé proche d'un monstre sacré de la direction d'orchestre, Herbert Von Karajan dont il souligne l'exigence, l'engagement exemplaire dans son art.
Mais ce livre est plus qu'un album de souvenirs, remarquablement vivants. Tabachnik est un musicien qui réfléchit sur son art. Il cherche à répondre à " l'appel de l'être ", inspiré par le peintre Kandinsky. Sur cette quête, qui l'a conduit à rejoindre une secte, il s'interroge encore en essayant de revivre, après douze ans d'interdiction et de silence forcé.
La " lettre à Michel " que lui adresse Régis Debray, en guise de préface, nous place adroitement dans la position d'un " ignare de bonne volonté ". Elle ouvre un dialogue que Tabachnik ne demande qu'à partager. Elle contribue à faire de cet ouvrage une introduction à la musique contemporaine, encore si peu aimée, si peu comprise.
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