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Face à la douleur, et depuis l'Antiquité, la médecine s'est longtemps partagée entre des choix contraires : la soulager, ou se résigner à sa présence insurmontable.
Les traités savants l'ont abondamment décrite et classifiée, la noyant sous les mots. Mais l'action thérapeutique concrète est restée. Alors on laissait souffrir. Et les opérations chirugicales, à vif, étaient cruelles. Au tournant des XVIIIe et XIXe siècle, trois textes médicaux traduisent ces contradictions. L'un expose la possibilité de supprimer la douleur en chirurgie, le deuxième invente des stratégies d'évitement, le troisième vante son utilité.
Ce débat reste actuel. Malgré les progrès de la médecine et des techniques, on souffre encore beaucoup à l'hôpital, en post-opératoire, ou lors d'examens invasifs, ou en phase terminale des maladies mortelles. L'inattention est plus gande encore envers la douleur des enfants. Faut-il y voir la manifestation d'un système du défini dont les bénéfices inconscients restent énigmatiques ? Une question qui concerne tout le tissu de notre culture.
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