80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« À lorigine cétaient des Français, citadins par leur naissance ou par leur activité, dont seule une minorité étaient des paysans ; or, une fois installés là-bas, de Français, ils sont devenus paysans », note Jean-Pierre Poussou dans sa préface.Leslie Choquette retrace soigneusement les origines sociales, professionnelles et géographiques de chaque immigrant, en les groupant par sexe, par classe, par occupation, par région, par religion, par âge et par date de départ.En considérant cette émigration dans le contexte de la mobilité de la France de la période moderne, elle démontre comment, au cours des ans, le mouvement vers le Canada sest dabord déroulé dans le prolongement de certains autres mouvements migratoires, tels que lappel des villes ou le Tour de France des compagnons.En général, les émigrants venus au Canada appartenaient à un groupe mobile de Français largement tourné vers lextérieur, et leur migration a eu lieu durant une phase vigoureuse de lexpansion atlantique. La Nouvelle-France na donc pas été colonisée quasi uniquement par de solides paysans français, comme le voulait la vision populaire.Parce que Leslie Choquette utilise une approche globale du phénomène de la mobilité, son ouvrage offre une importante contribution et renouvelle largement lhistoire des migrations. Son recours aux archives françaises ajoute à loriginalité de cet ouvrage et complète avantageusement les travaux des dernières années.« Leslie Choquette nous a donné un travail très neuf et suggestif. » J.-P. Poussou
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