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De femmes et de sel

Couverture du livre « De femmes et de sel » de Gabriela Garcia aux éditions Presses De La Cite
Résumé:

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Avis (3)

  • Née d'une mère cubaine et d'un père mexicain, Gabriela Garcia a grandi à Miami. Très sensible au sort des migrants, elle s'emploie à défendre leurs droits. Ce roman est une pièce maitresse de son engagement.
    Lauréate du prix Isabel Allende et du prix de la Fondation Rona Jaffe, "De femmes et...
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    Née d'une mère cubaine et d'un père mexicain, Gabriela Garcia a grandi à Miami. Très sensible au sort des migrants, elle s'emploie à défendre leurs droits. Ce roman est une pièce maitresse de son engagement.
    Lauréate du prix Isabel Allende et du prix de la Fondation Rona Jaffe, "De femmes et de sel" est son premier roman, traduit dans une dizaine de pays.

    De La Havane à Miami, "De femmes et de sel" est une histoire sur la peur et la solitude des femmes. Ce roman résolument féminin dénonce les violences intimes et sociales faites aux femmes, génération après génération.

    En 1866, à Cuba, María Isabel bouleversée par une lettre de Victor Hugo adressée aux femmes de son île griffonne sur une page des Misérables : " Nous sommes la force. " Elle y puisera le courage d'affronter les épreuves qui l'attendent, sans imaginer que cette phrase trouvera un écho chez l'une de ses descendantes.

    1959, Dolores assassine son mari à coup de machette...de la légitime défense.

    En 2015, Jeanette, toxicomane américaine à la dérive, se rend à Cuba en quête de réponses. Elle rencontre une famille qu'elle n'a jamais connue et met la main sur l'exemplaire des Misérables de son aïeule.

    2016, Carmen accueille sa famille pour thanksgiving. Elle s'inquiète pour sa fille toxicomane.

    2019, Ana, 13 ans salvadorienne expulsée des États-Unis, est déterminée à regagner coûte que coûte le pays dans lequel elle a grandi...

    Si vous avez lu ce magnifique roman chorale, vous savez laquelle écrit : " j'ai peur a chaque instant quand je pense à ma vie ici, à ma vie si elle n'était pas ici" ?

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  • Camagüey – 1866 Maria Isabel roule des cigares, tandis qu’Antonio lit sur la chaise haute. Certains textes sont tellement marquants qu’ils ont donné un nom aux meilleurs cigares, tels...
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    Camagüey – 1866 Maria Isabel roule des cigares, tandis qu’Antonio lit sur la chaise haute. Certains textes sont tellement marquants qu’ils ont donné un nom aux meilleurs cigares, tels le Montecristo ou le Roméo et Juliette. Ces lectures ponctuent les journées de travail des ouvrières, jusqu’à ce que la milice espagnole les interdise.
    Miami – 2002 Jeannette se veut libre et indépendante, elle tient à vivre sa vie à sa guise au risque de se brûler les ailes.
    Texas – 2014 Gloria est détenue avec Ana sa fille de 5 ans dans un centre de détention familiale.
    Miami 2016 Carmen attend sa famille pour fêter Thanksgiving. Que cherche-t-elle à dissimuler de son passé à Cuba ?
    Camagüey - 1959 Dolores qui vit un enfer auprès de son mari violent espère trouver un peu de répit lorsqu’il s’engage auprès de Fidel Castro lors de la Révolution.

    Ce magnifique premier roman est essentiellement féminin, Gabriela Garcia nous fait partager la vie de femmes courageuses qui ont pour mantra la phrase de Victor Hugo, issue des Misérables : « Nous sommes la force. »
    Elle dresse avec beaucoup de finesse le portrait et le parcours de vie de chacun des personnages, leurs blessures et leurs fragilités, tout en révélant les malentendus et les non-dits.
    De fréquents allers-retours dans le temps de la narration donne une force supplémentaire au récit. L'auteure parvient à décrire parfaitement les liens familiaux en perdition.
    On ne perd pas le fil, on bascule d'une histoire vers une autre jusqu’à ce que le puzzle finisse par s'assembler.
    j’ai passé un excellent moment grâce à ce livre pour lequel je remercie NetGalley et les Editions Presse de la Cité.
    #Defemmesetdesel #NetGalleyFrance

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  • De femmes et de sel, le premier roman de Gabriela Garcia, a pour thème les femmes et l'mmigration. L’auteure vivant à Miami et ayant des origines cubaine et mexicaine sait de quoi elle parle.
    J'ai beaucoup aimé la première partie du récit qui raconte la vie, en 1866, de l’aïeule, ouvrière...
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    De femmes et de sel, le premier roman de Gabriela Garcia, a pour thème les femmes et l'mmigration. L’auteure vivant à Miami et ayant des origines cubaine et mexicaine sait de quoi elle parle.
    J'ai beaucoup aimé la première partie du récit qui raconte la vie, en 1866, de l’aïeule, ouvrière dans un atelier de fabrication de cigares et son émerveillement devant les textes lus aux travailleurs. C'est toujours fascinant de constater combien Victor Hugo ou Alexandre Dumas étaient populaires à Cuba. J'aime à penser que leur imagination débordante a servi à faire réfléchir jusqu'à l'autre bout du monde.
    Ensuite presque tout se passe dans les années 2000. Les descendantes ont émigré à Miami et Gabriela Garcia nous raconte les difficiles relations mère-fille jusqu'au voyage à Cuba de la fille. En parallèle, elle nous fait suivre deux clandestines salvadoriennes, une mère et sa fillette qui se font expulser.
    Le mérite de ce livre est de rappeler les difficultés de l'émigration féminine. Le parti-pris d'une construction sans chronologie donne un récit beaucoup trop décousu. Les deux lignées de femmes n'ont pas assez de points communs pour que ce soit intéressant. Les personnages ne sont pas assez fouillés pour que je puisse m'y attacher. Outre l'immigration, beaucoup de thèmes sont survolés, l'alcoolisme, la toxicomanie, les abus sexuels, le machisme, la réaction des immigrants bien installés face aux derniers arrivés ou d'une autre nationalité, etc... Gabriela Garcia a voulu mettre trop de choses, mais rien n'est approfondi, ce qui explique, sans doute, mon sentiment de déjà lu. Elle avait matière à plusieurs romans. De plus, la fin est trop abrupte et j'aurais bien aimé connaître le futur de la jeune Salvadorienne.
    Ce livre aurait pu m’intéresser. Cuba y est, pour moi, bien représenté, j'y ai retrouvé ce que j'y ai vu ou ce que j'ai déjà lu. Le problème de l'émigration, quel que soit le pays d'origine, est toujours terriblement poignant et a besoin d'être souvent rappelé. Mais tout ça ne vaut pas les romans sur les Cubains de Léonardo Padura et surtout son magnifique Poussière dans le vent, autrement plus puissant.
    https://ffloladilettante.wordpress.com/2022/08/22/de-femmes-et-de-sel-de-gabriela-garcia/
    Lu en tant que membre du jury du prix FNAC 2022i

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