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De Darwin à Lamarck

Couverture du livre « De Darwin à Lamarck » de Pierre Kropotkine aux éditions Ens Editions
  • Nombre de pages : (-)
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Non attribué
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Avec L'entraide. Un facteur de l'évolution (1902), le scientifique darwinien et théoricien anarchiste Pierre Kropotkine a essayé d'établir que l'entraide était un facteur de l'évolution autant sinon plus important que la compétition. L'évolution ne pouvait se résumer à la survie des plus aptes... Voir plus

Avec L'entraide. Un facteur de l'évolution (1902), le scientifique darwinien et théoricien anarchiste Pierre Kropotkine a essayé d'établir que l'entraide était un facteur de l'évolution autant sinon plus important que la compétition. L'évolution ne pouvait se résumer à la survie des plus aptes dans un cadre malthusien. Mais s'il existe dans la nature une entraide intra-spécifique, qu'en est-il des rapports inter-spécifiques, et entre les organismes en général et le milieu ? Dans une série de sept articles pour la revue scientifique The Nineteenth Century and After, publiés entre 1910-1919, Kropotkine a essayé de répondre à ces questions en s'appuyant sur les expériences et théories lamarckiennes disponibles à l'époque. Il en ressort une vision de l'évolution dans laquelle la sélection naturelle ne joue plus qu'un rôle secondaire, et où l'influence du milieu sur la structure, le développement et la conduite collective des organismes vivants s'avère décisive, conformément aux thèses de Jean-Baptiste Lamarck. Publiés avant que les modèles issus de la génétique ne soient incorporés au darwinisme, ces articles incarnent un moment charnière de l'histoire des sciences, celui de la formation fragile d'une synthèse lamarcko-darwinienne. Ils permettent par ailleurs de mieux comprendre, dans la pensée de Kropotkine, comment la nature échappe décidément à tout fonctionnement malthusien et comment l'entraide dans la nature trouve son prolongement dans l'histoire humaine. En ce sens, ces articles jamais traduits jusqu'ici constituent un chaînon manquant entre le chapitre initial de l'entraide sur les animaux et le second chapitre, dédié aux institutions des peuples primitifs.

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