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« Nous sommes ingrats envers les penseurs et les artistes qui nous ont précédés. Que serions-nous sans eux ? Ils ont été les anneaux qui nous relient à la chaîne infinie. Comme dans un cerveau individuel une idée en amène une autre, leur oeuvre a suscité la nôtre. ».
Louise Ackermann, Journal.
Ce livre s'ouvre comme une enquête sur Louise Ackermann (1813-1890). Qui était-elle ? L'Histoire - avec sa grande hache - l'a en partie effacée, son nom étant peu mentionné dans les anthologies, les encyclopédies qui touchent à la littérature du XIXe siècle. Sans doute qu'en plus d'avoir le défaut d'être une femme, elle n'avait pas le goût d'organiser elle-même sa propre publicité et ne cherchait pas la gloire.
Penseuse, poétesse, sincère, enthousiaste, colérique aussi, et admirée par Tolstoï, elle disait : « Je ne suis pas femme de lettres ; je n'écris pas, je chante. » Les fragments réunis ici - articles, écrits personnels, biographies, poèmes, lettres, journal intime, notices de ses contemporains et des lieux qu'elle a fréquentés -, constituent le matériau qui permettra de (re) découvrir son lyrisme, son insolence tranquille et la modernité de sa voix sans concession. En somme, de ce qui reste dans son sillage.
Certifié, apprenant, « Dans le sillage de Louise Ackermann » est une déambulation littéraire hors pair. « Sources croisées & Morceaux choisis », pictural cheminement, portrait kaléidoscope, conférence à ciel ouvert. Chacun (e) dévoile, démontre, affirme la personnalité d’une grande dame qui a marqué son siècle et plus encore de par son aura fabuleuse. Victorine Choquet (nom de jeune fille de Louise Ackermann) est née à Paris le 30 novembre 1813, de parents parisiens mais d’origine picarde. Essai rassemblant l’épars, fondamental, le voyage est nourricier. « La jeune Victorine est une enfant à la fois retardée et précoce, d’humeur triste et inégale. Sauvage et taciturne, elle avait horreur des divertissements de son âge. » « J’étais au fond « de nature religieuse » ». « Elle est toute à la poésie. Elle ne se contentait pas de dévorer Shakespeare, Byron, Goethe, Schiller : elle rimait pour son propre compte. » Son professeur intuitif dévoilait ses vers à Victor Hugo. « Pensées d’une solitaire » : « Il faut s’écarter de soi-même et se considérer de loin et avec perspective. Nous ne nous peignons bien qu’à la distance du souvenir. » « Quand on ouvrirait aux femmes les portes de toutes les libertés, comme quelques-uns le réclament, les honnêtes et les sages ne voudraient pas entrer. » Louise Ackermann est une libre-penseuse, une intellectuelle éclairée, au libre-arbitre et à la liberté de conscience avérée. « On prétend que la Religion est l’éducatrice de l’homme. Je lui conseille d’être fière du bon élève qu’elle a fait : c’est une éducation à recommencer. » Ses écrits témoignent, écrins d’une volonté d’un Maître de la vie de ses exactitudes. C’est de loin cette intégrité, cette constance qui ont honoré le regain, ce socle qui perdurera à l’infini. « Le cœur est plein de détours et de cachettes. Il faut se hanter soi-même. » Ces fragments d’amplitude, cailloux semés pour l’universalité. Ecrire dans la solitude « des articles, poésies, écrits personnels » Libre, immensément, dans sa tour d’Ivoire humaniste. « Les enfants naturels sont des espèces de prédestinés. Ils ont ordinairement plus de talent et de chance dans la vie que les autres ; ils ont l’étincelle et l’étoile. » Se couvrir de son manteau de haute littérature, poursuivre les sillages fédérateurs et se dire que ce livre est culte et une référence inestimable. Publié par les majeures Editions Publie.net.
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