"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les systèmes totalitaires ont instauré un rapport spécifique à la création dont la finalité est le plus souvent son utilisation à des fins de propagande.
Etudier les sept décennies de relations entre les écrivains et le pouvoir en URSS permet de cerner un processus culturel polyphonique au cours duquel les modalités de contrôle que l'Etat exerce sur la culture varient, tout comme les réponses des auteurs. La situation de persécution favorise-t-elle la naissance de nouvelles formes narratives, de nouveaux procédés discursifs? Quelles possibilités de résistance esthétique ou stratégies de contournement la langue littéraire offre-t-elle aux auteurs ? Bref, comment l'Histoire travaille-t-elle au coeur de la littérature et comment la littérature travaille-t-elle au coeur de l'Histoire ? Ces interrogations sur la culture des temps sombres sont ici abordées à partir de quelques destins exemplaires - Velemir Khlebnikov, Isaac Babel, Daniil Harms, louri Olecha, Vassili Grossman, Alexandre Soljenitsyne, Varlam Chalamov...
- et du dialogue que les oeuvres entretiennent avec les courants artistiques du passé et contemporains. Elles traversent les différents modèles énonciatifs où les traces de la violence d'Etat - mais aussi des tentatives d'y échapper - se concentrent dans le corps de la littérature.
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