80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Perdant, c'est ériger un grand monstre en face de nous, si terrifiant que, soit nous renonçons par désespoir, soit nous en concluons que notre seule façon de tuer le monstre est de construire un grand parti avec des dirigeants héroïques qui se sacrifient (et tous ceux autour d'eux) au nom de la révolution.
Nous partons à nouveau perdants, cette fois en élaborant une grande fable d'héroïsme, de direction, de sacrifice, d'autorité et de patience, une fable peuplée de saints - Lénine, Trotski, Rosa, Mao, le Che, Marcos ou qui vous voudrez - qui reproduit ce que nous voulons détruire. Présenter la révolution comme la destruction du capitalisme, c'est la mettre à distance de nous, c'est la reporter dans le futur.
La question n'est pas dans le futur. Elle se pose ici et maintenant: comment cessons-nous de produire le système par lequel nous détruisons l'humanité? " Dans cet essai, John Holloway suggère que le capitalisme est déjà largement fissuré, en crise permanente, et contrarié par de multiples refus de sa force de cohésion. La force des brèches réside dans leurs aspirations partagées contre le travail capitaliste et pour un type d'activité différent : faire ce que nous considérons nécessaire ou désirable.
Construit en 33 thèses, Crack Capitalism ranimera le débat dans les réseaux militants, parmi les Indignados, les chercheurs critiques et toutes celles et ceux qui aspirent aujourd'hui à changer le monde.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année