Des idées de lecture pour ce début d'année !
La version originale de cet ouvrage a été publiée en 1987 à Munich ; peu de temps avant sa mort, Max Imdahl y proposait un ensemble de textes critiques illustrant l'évolution à travers les siècles des jugements théoriques sur la couleur. Au 17e siècle, la réflexion sur la couleur amène les artistes à se détourner des normes idéales liées à la forme, héritage de l'Antiquité et de la Renaissance. L'exigence de la représentation scénique d'un événement est alors éclipsée par le souci de la vraisemblance optique des personnages et des objets, et la couleur est reconnue comme caractère spécifique de la peinture. Marquée par les idées des Lumières, la conception de la couleur au 18e siècle est à l'origine de la prise de conscience par le spectateur que la vision est un acte. Au début du 19e siècle, le coloris fondé sur l'expérience optique satisfait aux exigences de l'oeil et révèle les forces d'expressivité psychique inhérentes aux couleurs. Dans la peinture impressionniste, grâce à la couleur, la certitude de l'objet se dissout au profit d'une excitation de l'oeil et d'une performance constante de construction de la part du spectateur. L'orphisme de Delaunay au 20e siècle, enfin, rend absolue la vision colorée excitant l'oeil et la libère de toute réalité identifiable, qu'elle soit personnage, objet ou paysage.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."