"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec l'affaiblissement de Fidel Castro et la possibilité d'un changement de régime, l'intérêt porté à Cuba a été décuplé dans le monde. Sans doute la disparition de Castro, le plus ancien chef d'Etat du monde, serait en soi une nouvelle importante. Castro est lié à tout un pan de l'histoire du XXe siècle, fascinant et presque étrange par sa mythologie, ses enjeux et ses conflits. Castro, c'est le monde de la guérilla, celui des luttes révolutionnaires dans le Tiers Monde, du soutien que des intellectuels comme Sartre, Norman Mailer ou Octavio Paz lui apportaient ; c'est le monde bipolaire où deux superpuissances, les Etats-Unis et l'URSS, se disputaient la planète. Puis c'est la chute du Mur de Berlin, l'isolement de l'île et les difficultés accrues pour le peuple cubain. Mais au-delà de Castro, des images de révolution joyeuse, d'expéditions lointaines pour étendre les rivages de la révolution, de la Bolivie à l'Ethiopie, que va-t-on perdre ? Une île rouge, une sorte d'Albanie caraïbe ? Ou la recherche passionnée d'une identité nationale ? Voire d'un pouvoir personnel quasi absolu ? Une demi-siècle à tenir tête à l'Oncle Sam, voilà qui mérite un coup de chapeau. Mais faut-il se réjouir de la fin d'une tyrannie, même héroïque ou regretter la disparition de cette voix discordante qui dénonçait encore et toujours un certain ordre international ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !