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Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) est un perpétuel itinérant.
On le croise surtout à Ville-d'Avray, mais aussi dans de nombreux autres lieux de France, ainsi qu'en Italie, aux Pays-Bas et à Londres. A cette géographie de lieux inspirateurs correspondent diverses publications et expositions. Plus encore que l'Italie, où l'artiste ne séjourne qu'à trois reprises, la Suisse bénéficie, jusqu'en 1863, de ses visites répétées, facilitées par le développement des voies de communication.
Des raisons familiales peuvent motiver l'attachement à ce pays d'un maître à l'esprit si indépendant - sa mère, Marie-Françoise Oberson, était la fille d'un garde suisse d'origine fribourgeoise. Cette prédilection paraît cependant davantage ancrée dans les liens privilégiés que Corot entretient avec de nombreux peintres des écoles helvétiques, genevoise en particulier. L'artiste en effet recrée en Suisse une véritable sociabilité, intimement liée au milieu de l'école de Barbizon.
A Genève, à Dardagny, puis au château de Gruyères, cet appétit de vivre compris comme une incitation à la création prend toute son ampleur. Cet ouvrage apporte un éclairage singulier sur les nombreux séjours de Corot en Suisse et permet, au-delà du contexte artistique et social, de mesurer les bénéfices que son art retire de la topographie et de la lumière propres à chaque site. La richesse de l'oeuvre de Corot dans les collections suisses accorde à un tel livre une valeur quasi rétrospective, en pointant les jalons essentiels de son évolution esthétique.
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