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Dans le livre I, Tertullien a établi l'inexistence du prétendu dieu supérieur de Marcion, dieu de pure bonté, étranger au monde, et qui se serait révélé sans préparation en Jésus-Christ.
Le livre II veut être une apologie du Créateur ou dieu des juifs, critiqué et même blasphémé dans les Antithèses de l'hérétique.
Après avoir souligné la bonté que la création de l'homme et du monde manifeste comme un trait essentiel en lui, le polémiste le réhabilite contre les diverses imputations dont il est l'objet. Suivant un plan très ferme, en crescendo, il examine pièce par pièce le dossier qui permettait à Marcion de dresser le portrait d'un dieu versatile, incohérent, cruel, indigne même de la divinité.
Dans cette défense de l'enracinement judaïque de la Révélation, Tertullien est tributaire de Justin, d'Irénée, de toute la tradition de l'Eglise.
Mais il sait faire preuve d'une grande originalité. Il a l'honnêteté de ne pas recourir à l'exégèse allégorique vis-à-vis d'un adversaire qui repoussait ce type d'explication.
Par ses analyses puissantes sur le libre arbitre, sur les liens entre justice et bonté, ce livre dépasse le contexte historique de la controverse pour devenir une véritable théodicée. La vigueur du style et la chaleur de la conviction lui confèrent un relief particulier.
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