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Étonnant document, publié en 1835 dans le Musée des familles, ces Confessions de Jacques-Antoine Delcroix dit Roquairol, lieutenant du capitaine Mandrin, si leur authenticité est improbable, constituent l'une des meilleures sources pour les érudits qui se sont penchés sur l'histoire de l'argot.
Car l'auteur anonyme de ces singulières mémoires a usé de toutes les ressources de la langue verte de l'époque pour rédiger ce curieux texte, empruntant à tous les registres de la littérature populaire et de colportage de l'époque, mélodramatique et burlesque ; dont les péripéties sont empruntées à des versions antérieures, et tout aussi inventées, de la vie de Louis Mandrin, le célèbre contrebandier.
Sans doute pour donner un vernis d'authenticité à ces Confessions, le Musée des familles fit appel pour l'annoter au plus célèbre policier de l'époque, le fameux Vidocq, dont les Mémoires furent un best-seller qui influença durablement nombre d'écrivains, d'Eugène Sue à Balzac en passant par Victor Hugo.
À défaut de constituer un document irréfutable sur les débuts de Mandrin, les Confessions de Jacques Antoine Delcroix, dit Roquairol sont une délicieuse leçon d'argot, délivrée par une incontestable autorité en la matière !
À la fin de l'ouvrage, vous trouverez une postface explorant les mystères de ce texte et de son célèbre «traducteur».
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