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Aucune collectivité ne peut se constituer dans la durée sans faire appel à des valeurs partagées, à des traditions et à des symboles considérés comme représentatifs d'une identité commune. Pourtant, aux dires des folkloristes, le canton de Neuchâtel serait essentiellement sans traditions. Les auteurs réunis dans ce volume - archéologues, ethnologues, historiens et sociologues - fournissent une série d'études originales sur l'histoire, les pratiques, les savoir-faire et les savoir-vivre neuchâtelois, en autant de vignettes qui démentent ce constat «antitraditionnaliste», tout en explorant les raisons pour lesquelles il s'est établi. Alors que le canton de Neuchâtel fête le bicentenaire de son entrée dans la Confédération, il a paru nécessaire d'aborder la question de l'identité neuchâteloise à travers celle de son patrimoine, matériel et immatériel.
Sans qu'il soit possible de dresser une liste complète des «véritables» traditions du canton, cet ouvrage revisite, entre autres, les paradoxes de son passé prussien ou de son savoir-faire horloger, l'antagonisme entre régions du «haut» et du «bas», ou encore son absinthe et sa torrée - autant de «mythologies neuchâteloises» qui illustrent sa richesse et sa complexité. L'ensemble est mis en perspective par un avant-propos de l'historien Jean-Pierre Jelmini, une introduction d'Ellen Hertz et de Fanny Wobmann, une postface de l'ethnologue Pierre Centlivres et par un essai photographique conçu en collaboration avec le département audiovisuel de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds.
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