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Angleterre, années 50. Bienvenue chez les sœurs Bede, « respectables demoiselles d’un certain âge ». Harriet, la coquette, se prend de passion pour les vicaires qui se succèdent dans leur paroisse et Belinda aime le même homme depuis trente ans, l’archidiacre marié et plein de défauts. Leur quotidien pourrait se résumer ainsi : composition de menus selon les convives ( l’invariable poule au pot pour accueillir le nouveau vicaire), s’habiller pour recevoir, invitations pour le thé et œuvres de bienfaisance pour la paroisse… Mais ce quotidien bien réglé et oisif va bientôt être perturbé par l’arrivée d’un bibliothécaire et d’un évêque africain. Il y aura certes des demandes en mariage mais une seule noce et pas celle que l’on croit.
Derrière ces considérations quotidiennes, il y a l’humour piquant anglais, des réflexions bien frappées, des sermons à base de citations de grands poètes victoriens et de l’école de la « poésie des cimetières ». Bref, un bonbon acidulé, au charme suranné, qui m’a donné envie de lire Des femmes remarquables du même auteur…
« Après tout, les émotions du cœur sont passagères, du moins il me semble ; je croirais volontiers que l’on retire plus de bonheur à être nourri que bien aimé. »
Ce roman est une fois de plus l’occasion de saluer la belle collection Belfond Vintage et son heureuse initiative de rééditer des romans introuvables ou injustement oubliés.
Quel plaisir de côtoyer Harriet et Belinda Bede, deux sœurs célibataires, charmantes vieilles filles anglaises.
Les deux sœurs vivent ensemble dans une maison bourgeoise au cœur d’un typique village anglais. Tea Time, brocantes, messes, réunions paroissiales, invitations à dîner... rythment la vie des deux sœurs, Harriet l’extravertie coquette et Belinda la discrète observatrice. L’arrivée de deux hommes dans le village va pourtant bientôt venir perturber la vie bien réglée de ce petit monde fermé.
Édité en 1950, ce bijou d’humour est diablement attachant. Il nous emmène au cœur d’une Angleterre disparue, en compagnie de deux dames charmantes et pétillantes.
Un livre tout en légèreté et savoureux comme un scone grâce auquel j’ai passé un excellent moment. Parfait pour les vacances.
So british ! Ce premier roman de Barbara Pym, dont je découvrais la plume, m'a plongée pendant ses 200 pages et quelques dans une atmosphère typiquement anglaise.
Belinda Bede, une vieille fille, vit dans un petit village anglais, avec sa soeur Harriett, vieille fille comme elle. Mais qui dit vieille fille ne dit pas forcément insensible à l'amour et à la séduction. Tandis que Harriette flirte avec tous les vicaires qui défilent au village (#passionvicaire), Belinda se meurt d'amour depuis sa jeunesse pour l'archidiacre mortellement ennuyeux, qui en a épousé une autre.
De messes en déjeuners, d'invitations pour le thé à kermesses de village, nous nous immergeons dans le quotidien des soeurs Bede, moins morose que l'on pourrait l'imaginer.
Les personnages sont joliment croqués, pétillants et drôles à souhait, la malice de l'auteure transparaît dans les rares (et réprimés) accès de clairvoyance de Belinda. Cependant, je me suis ennuyée par moments, et j'ai trouvé que les situations se répétaient.Cela-dit, j'ai apprécié ma découverte de l'auteure et je lirai certainement un autre de ses romans. Celui-ci étant son premier, j'ose espérer qu'il n'est pas le meilleur.
Et c'est également ma première participation au challenge British Heroines de Whoopsy Daisy !
Vous prendrez bien un peu de thé pour accompagner votre visite dans ce village animé par les activités de la paroisse, de son archidiacre qui n’est vraiment pas du matin, de sa femme Agathe qui a une passion pour le rafistolage et le tricot de chaussette. Vous serez agréablement guidé par les soeurs Bene, Harriet et Belinda. Vous pouvez même passer prendre le thé chez elles. Ces deux soeurs là ont un penchant pour les hommes d’église qui passent par la paroisse mais refusent toutes les demandes en mariage qu’on peut leur faire. Même Belinda, alors qu’on nous fait bien comprendre que la beauté n’est pas une de ses plus grands atouts, contrairement à sa soeur Harriet un peu plus farouche au multiple prétendants.
Ce qui anime le village, ses habitants, nos soeurs Bene et le livre ce sont les visiteurs bien sûr mais aussi et surtout les ragots, les petits pics bien placés, les sous entendus envoyés avec nez pincé et l’espionnage au fenêtre.
j’ai adoré cette balade, dans la paisible campagne anglaise, le ton plein d’ironie so british, acerbe, pince sans rire c’est délicieux. Avec nos deux soeurs adorées, le mariage en prend un coup, on comprend bien que si nos deux héroïnes n’arrivent pas à dire oui c’est parce qu’elles ne peuvent se quitter et surtout parce que se marier c’est abandonner une grande partie de sa liberté (notamment celle de manger à l’heure qu’on veut), alors que l’espérance, les commérages et les convoitises sont beaucoup plus intéressantes. Nos héroïnes ont une routine qu’elles entretiennent. Alors surtout ne vous invitez pas à l’improviste chez elle, elles sont très carrées sur l’heure du thé et les conversations souvent frivoles tournent beaucoup sur l’organisation de la maison et des repas à servir. Juste délicieux !!! Je découvre Barabara Pym et j’en redemande ! De plus, ces couvertures vintages sont magnifiques.
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