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Madrid, un soir d'hiver 1996. Carlos Ovelar, propriétaire d'une agence de photographie, reçoit un coup de téléphone inhabituel : le mari de son ex-épouse, avocat à Compostelle, lui demande de retrouver leur fille Ania, dix-huit ans, introuvable depuis quelques jours. Pourquoi faire appel à lui ? Parce que Carlos a un passé dans les services de renseignements espagnols, où il a officié plusieurs années sous les ordres de son père, barbouze légendaire des services. Nul doute que les contacts et les réflexes qu'il a conservés l'aideront à retrouver la piste de la jeune femme...
Carlos retourne donc dans sa Galice natale, qu'il n'a pas vue depuis quinze ans, pour mener l'enquête, bon gré mal gré. Mais là-bas, la contrebande de tabac a laissé place au trafic de cocaïne, et les « honorables bandits » de jadis à des narcotrafiquants impitoyables. Carlos ne tarde pas à comprendre qu'Ania s'est fourrée dans une très sale affaire, sans savoir s'il parviendra à l'en tirer à temps, alors que les fantômes de son propre passé refont leur apparition...
Tout commence par un coup de fil, comme un appel au secours. Une jeune fille de 18 ans a disparu.
Son père, fait appel à Carlos Ovelar patron d’une agence de photographie englué dans une vie monotone entre mariages et autres évènements mineurs.
A priori, notre héros ne semble pas l’homme idéal pour cette situation délicate, sauf que dans une autre vie, il travaillait pour les services secrets espagnols.
Par ennui, par désoeuvrement, par nostalgie d’un passé révolu, Carlos accepte.
En partant d’une intrigue fort simple, l’histoire se poursuit comme une triste mélopée dans une région noyée sous une morosité prégnante. L’atmosphère devient lourde rythmée par les coups de cafards et les gueules de bois de notre pseudo flic, cynique et désabusé qui se complait dans les ambiances glauques.
« J’aime les villes horribles, les putes malades et les chiens infirmes. Je préfère l’horreur. Je cohabite mieux avec l’horreur, toujours plus humaine, plus douce, plus nécessiteuse. »
Si je n’ai pas été totalement convaincu par l’intrigue, sans grande originalité ni consistance, j’ai particulièrement apprécié l’étude psychologique très poussée que l’auteur dresse de son héros.
De plus, la ville de Compostelle avec sa pluie incessante rajoute une touche de noirceur dans ce récit.
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