80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Vers 1660. Dans le recoin d'un marché à Bologne, une vieille femme peine à écouler ses salades avariées. Qui se souvient d'Ida la Viola, diva déchue, frappée de mutisme au sommet de sa gloire ? Deux hommes... À Crémone, Gian Agostino Cassan', opulent drapier, examine son portrait : sera-t-il le seul à s'y voir comme un ogre que hante la voix d'une fillette ? À Stockholm, Vincenzo Galilei, luthiste, raconte à l'aubergiste Eklund sa vie en fuite : après avoir connu Ida, comment échapper sans laisser de traces à l'ombre dévorante de la jeune fille ?
Autour d'une figure de femme, Sibylle rongée par une parole impossible, Rémi Cassaigne noue deux récits où résonne l'écho d'une même musique. Porté par une écriture de peintre, charnelle et lumineuse, son roman entraîne le lecteur dans une sarabande rêveuse à travers l'Europe. Le théâtre du monde, où l'on croise Descartes, Galilée ou la reine Christine de Suède, s'ouvre sur la scène cruelle du for intérieur où l'on dissèque les restes des amours mortes.
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