"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Première guerre moderne, la guerre de 14-18 connut sans conteste un degré de violence jamais atteint.
La volonté de destruction massive et planifiée de l'adversaire s'appuya sans compter sur des armes tout à la fois classiques et nouvelles et la mort régna partout : dans la tranchée, à l'arrière, mort immédiate, mort lente après plusieurs jours d'agonie, mort héroïque pendant la charge ou moins " glorieuse " par suicide ou exécution pour l'exemple... S'appuyant sur un très riche travail d'archives françaises et allemandes, Thierry Hardier et Jean-François Jagielski restituent ici les causes et les circonstances du décès des combattants et étudient la perception de la mort pendant et après la guerre.
Ils décrivent les grandes difficultés qui survinrent face à l'ampleur du massacre - localisation et ramassage des cadavres, inhumations, commerce autour de la mort, organisation du souvenir et du culte des morts... - et soulignent que la mort fut peut-être plus présente dans l'après-guerre que durant le conflit lui-même : les innombrables monuments commémoratifs de nos villes et de nos villages en témoignent et montrent assez que cette terrible guerre appartient bien à un " passé qui ne passe pas ".
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