"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au soir de sa vie, retiré des affaires publiques, Georges Clemenceau éprouve le besoin de se confier. C'est à son ancien secrétaire, le romancier Jean Martet, fidèle parmi les fidèles, qu'il choisit de raconter ses souvenirs. Cinquante années de combats politiques, du Second Empire aux lendemains du traité de Versailles, de sa jeunesse étudiante dans le Paris des années 1860 aux secousses de la Première Guerre mondiale. Il en résulte un dialogue savoureux, publié pour la première fois à partir de 1929 - juste après la mort du grand homme.
Ces propos de Clemenceau fourmillent d'aperçus foudroyants sur le passé et l'actualité, de portraits terribles et cocasses. Gambetta, Poincaré, Foch, Briand, Jaurès sont, parmi beaucoup d'autres, la cible de ses boutades et de ses coups de griffe. La Grèce, l'Inde, la Chine portent ses rêves.
Le Tigre apparaît ici dans toute sa vérité. Sa culture est multiforme. Sa vision de l'humanité, à la fois sombre et enjouée, son scepticisme, sa gouaille, son humour font de ce dialogue une oeuvre vivante comme au premier jour.
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